|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
«Il
est attendu une production renouvelable de 200 GWH en moyenne par an, ce qui
permettra d'économiser 60.000 tonnes de gasoil et d'épargner 180.000 tonnes de
CO2", a déclaré hier le président directeur général de Sonelgaz,
Chaher Boulekhras, lors de
l'inauguration de la 10ème édition du Salon international des énergies
renouvelables, des énergies propres et du développement durable (ERA), organisé
du 21 au 23 octobre au Centre des conventions d'Oran. Le premier responsable de
la Sonelagaz a aussi fait le bilan des projets
réalisés dont 21 centrales en photovoltaïques mises en service et une centrale
éolienne dans les Hauts plateaux et dans le Sud pour une puissance installée
totale de 354,3 MWc dont 10,2 MWc
en éolien.
Des projets qui ont permis, a souligné le PDG, la production de 1850 GWh d'électricité. «Cela équivaut à un gain de fuel de 52.300 tonnes (RGS) et un gain en gaz de 450.000 tonnes (RIN et PIAT). En terme de CO2 évité, nous avons compté 1 300.000 tonnes (RIN et PIAT) et 110.000 tonnes (RGS)», a indiqué le même responsable. «Nous avons également entamé un programme d'hybridation des centrales turbines à gaz et centrales diesels existantes au niveau du Grand sud algérien en lançant la réalisation de nouvelles centrales de production d'électricité photovoltaïque d'une puissance de 50 MWc. Le nouveau challenge du groupe sonelgaz consiste donc en la réalisation de 9 centrales de production d'électricité photovoltaique en hybridation», a annoncé, M.Boulekhras. Ces centrales sont réalisées dans les localités de In Guezzen et Tinzaouatine, Djanet, Bordj Omar Dris, Bordj Badji Mokhtar, Timiaouine, Talmine, Tabelbala et Tindouf. La 10ème édition de l'ERA a regroupé cette année plus d'une cinquantaine d'exposants nationaux et étrangers venus pour faire connaître les dernières nouveautés dans le domaine des énergies renouvelables, devenues un impératif pour assurer une transition énergétique. «Le défi est très difficile», a souligné le PDG de Sonelgaz, «parce qu'il s'agit de nous assurer un développement plus soutenable nécessitant une économie sans carbone». |
|