Le
projet de partenariat entre l'entreprise des transports urbains ETO et l'union
nationale des transporteurs algériens UNAT de la wilaya d'Oran est en bonne
voie selon M. Chikh Amar, coordinateur régional du
bureau de l'UNAT. Une réunion présidée par le SG de la wilaya et les représentants
de l'ETO, de l'UNAT et du SNTT s'est tenue la semaine dernière afin de passer
en revue les principaux axes de ce projet, a indiqué hier notre interlocuteur
précisant qu'un accord de principe a été donné à l'issue de cette rencontre qui
vient à la demande du syndicat UNAT. Avec l'installation d'un nouveau wali,
nous avons jugé nécessaire de présenter notre projet, a souligné M. Chikh précisant que le SNTT a également adhéré à cette
initiative. Ce projet pilote consiste à mettre sous l'autorité de l'entreprise
ETO, les 65 autobus privés de la ligne B, ce qui permettra de bénéficier de
l'expérience de l'ETO en matière d'organisation, de contrôle et de régulation
de temps. Dans ce registre, on saura que ce projet de partenariat a été validé
par la wilaya en attendant l'aval du ministère des Transports. « Le SG nous a
rassuré qu'une copie de ce projet sera adressée au ministère des Transports en
vue de sa validation, ce qui permettra d'entamer le travail sur le terrain une
fois l'aval donné », a-t-il noté. Par ailleurs,
plusieurs rencontres ont été organisées il y a quelques mois en présence de la
direction des transports et des opérateurs concernés pour expliciter le projet
dans sa globalité. Celui-ci a été même débattu lors de la session de l'APW
d'Oran, fait-on savoir. D'autre part, deux importantes commissions devront être
installées pour la concrétisation de ce projet dont l'impact sera considérable
sur la réorganisation du transport à Oran, indique-t-on. Il s'agit de la
commission d'exploitation et la commission juridique lesquelles doivent
accompagner et encadrer la mise sur pied de ce partenariat qui privilégie
désormais le transport par réseau et non le transport individuel. Tout en axant
sur l'importance et l'impact de ce partenariat qui une fois lancé sera
généralisé à d'autres lignes et à d'autres villes, notre interlocuteur a
précisé que l'ETO aura en charge tout le volet gestion, contrôle et aussi
régulation du temps de sorte que les salaires seront versés de manière
équitable entre les différents opérateurs, ce qui mettra un terme à la
concurrence déloyale. Grâce aux nouveaux mécanismes induits par ce partenariat,
la mise en place d'un tel projet demeure plus que jamais indispensable, selon
notre interlocuteur, pour une ville à l'image d'Oran qui s'apprête à accueillir
les Jeux méditerranéens de 2021. Lors d'une rencontre
nationale organisée en juillet dernier, en présence des cadres du secteur et du
directeur général de l'ETO, le coordinateur de l'UNAT avait indiqué que
l'engouement des citoyens pour les prestations offertes par l'ETO, notamment en
ce qui concerne le respect des horaires, la propreté des bus entre autres, en
plus de la forte demande exprimée, ont conduit le syndicat UNAT à opter pour
cette étude, lancée en collaboration avec la direction des Transports,
précisant que ce travail a été mené tout en préservant les intérêts de tous les
acteurs intervenant dans ce projet. Pour sa part, M. Berber
Faouzi directeur général de l'ETO avait expliqué lors de cette rencontre tous
les aspects réglementaires qui concernent ce projet de partenariat, précisant
que les chauffeurs et les receveurs privés seront soumis à une formation
assurée par l'entreprise.