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Le juge ayant
remis en liberté Karim Tabbou n'a pas été interrogé
par les services de la direction de la sécurité intérieure, selon un communiqué
du président et le procureur général près la cour de Tipaza.
«Dans son édition du 4 octobre 2019, un site électronique d'information a publié sous le titre: ?le juge qui a remis en liberté Karim Tabbou interrogé par les services secrets', un article dans lequel il est fait état d'un supposé interrogatoire (mené) par les services de la direction de la sécurité intérieure de la présidente de la chambre d'accusation de la Cour de Tipaza suite à sa décision de remise en liberté du prévenu Tabbou Karim», affirme le communiqué. Le président et le procureur général près la cour de Tipaza «tiennent à apporter un démenti catégorique quant au contenu de l'article en question et confirment détenir un écrit de la main de la magistrate concernée attestant que rien de ce qui a été rapporté par son auteur n'a eu lieu», souligne le communiqué. Pour rappel, arrêté le 11 septembre dernier, Karim Tabbou, porte-parole de l'Union démocratique et sociale (UDS, non agréé) a été placé, le lendemain, en détention provisoire pour «atteinte au moral de l'armée» et incarcéré à la maison d'arrêt de Koléa. Deux semaines plus tard, la chambre d'accusation près la cour de Tipaza s'est prononcée pour la libération de Karim Tabbou. La défense a plaidé devant la Chambre d'accusation près le Cour de Tipaza pour la libération provisoire de Karim Tabbou en présentant toutes les garanties de sa comparution devant les autorités judiciaires, notamment le juge d'instruction chaque fois que de besoin, «étant donné que la détention préventive est une mesure conservatoire qui peut être remplacée par le placement sous contrôle judiciaire», a indiqué maître Mustapha Bouchachi, membre du collectif de la défense de M. Tabbou. Vingt-quatre heures après sa libération, soit le jeudi 26 septembre, Tabbou est de nouveau interpellé et placé en détention provisoire, cette fois, par le juge d'instruction près le tribunal de Sidi M'hamed (Alger). Il est poursuivi, cette fois, pour «atteinte à l'unité nationale et incitation à la violence via ses publications sur les réseaux sociaux». |
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