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Oran :
Squat des espaces publics à Aïn El Turck: Une vingtaine de commerçants mis en demeure à Douar «Naquousse»
par Rachid Boutlelis ![]()
Lancée
sur instruction de l'ex wali d'Oran, au début de la saison estivale,
l'opération de lutte contre le squat des espaces publics a permis aux services
de la commune d'Aïn El Turck
de dresser 21 mises en demeure aux commerçants squattant une bonne partie de
l'espace public à douar «Naqousse», a-t-on appris
auprès de l'APC d'Ain El Turck. Il s'agit de
revendeurs de matériaux de construction, de mécaniciens, de revendeurs
d'électro-ménager, des vulcanisateurs, des drogueries, etc. Nos sources
indiquent que cette opération est la 2ème du genre après celle de l'année
écoulée qui avait permis de dresser 11 mises en demeure aux commerçants
contrevenants. Une grande partie des commerces verbalisés, se trouve sur le
site dit ?Chteibo', une ruelle parallèle à la double
voie, dans le quartier Bensmir, communément appelé
douar ?Naquousse' dans la commune d'Aïn El Turck. Sur cet axe menant
vers la route de la Corniche supérieure, une bonne partie de l'espace public
est squatté des 2 côtés de la voie, notamment par des mécaniciens, des
menuisiers et des revendeurs ambulants de fruits et légumes qui y ont installé
des baraques de fortune ou qui revendent leurs marchandises dans des
camionnettes aménagées. En effet, après une relative accalmie et ce, suite aux
opérations de contrôle et aux dispositions prises pour lutter contre le squat
des espaces publics, de nombreux revendeurs de matériaux de construction ont
refait leur apparition en accaparant, de nouveau ces espaces. Ces contrevenants
qui font fi des lois et de la réglementation en vigueur n'hésitent pas à
obstruer cette rue en stationnant leur engin au beau milieu de la chaussée et
en exposant leur marchandise sur la voie publique. Outre le fait qu'ils ne
disposent d'aucune autorisation, ces derniers ne s'acquittent d'aucune taxe aux
services de la commune. Selon des sources proches de la commune d'Ain El Turck, les commerçants ont été destinataires de mise en
demeure pour libérer l'espace public dans un délai n'excédant pas 8 jours.
Selon nos sources de nombreux citoyens de ce quartier se sont plaints des
désagréments causés par ces revendeurs et ces commerçants.
En plus de la poussière, les habitants craignent surtout les accidents, au vu des incessants va et vient des camions et autres engins. D'autre part et selon nos interlocuteurs, après l'éradication d'une grande partie des marchés informels à Oran, une opération de contrôle des commerçants squattant l'espace public, a permis de dresser plus d'une centaine de mises en demeure aux contrevenants, notamment les commerces d'alimentation générale, de quincaillerie, de vaisselle, etc, qui exposent leur marchandise sur les trottoirs entravant, ainsi, la circulation piétonnière. Les commerçants mis en demeure ont été sommés de libérer l'espace public, dans un délai n'excédant pas 15 jours, ajoutent nos sources. Il importe de noter que cette opération intervient dans la continuité d'une première action de ce genre, lancée en 2015 et qui avait permis à la Commission mixte de recenser plus de 600 commerçants contrevenants qui avaient été mis en demeure pour libérer ces espaces et pour se rapprocher des services concernés pour régulariser leur situation. |
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