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Localités côtières de Aïn El Turck: Les parents d'élèves dénoncent le manque de transport scolaire

par Rachid Boutlelis

Un mois après la rentrée scolaire, des centaines d'enfants scolarisés des localités de Aïn El Turck continuent de souffrir le martyre à cause du manque latent de transport scolaire. Après avoir frappé a toutes les portes, les parents d'élèves viennent d'adresser une correspondance au wali d'Oran, pour intervenir et mettre un terme au calvaire de leurs enfants, qui doivent parcourir de longues distances pour rallier leurs établissements scolaires. En effet, l'eternel problème de transport des collégiens et des lycéens, domiciliés dans le village de Cap Falcon et les localités La Madrague et Les Coralès, se pose cette année encore. Le même calvaire sera imposé cette année, à l'instar des années précédentes, aux dizaines de collégiens et de lycéens et ce, en raison de l'absence d'un véhicule de transport pour se rendre à leur collège et/ou leur lycée, situés dans la commune d'Aïn El Turck. Cette situation n'a pas été sans faire réagir les parents qui ont interpellé le wali pour l'octroi d'un bus scolaire ou pour débloquer une enveloppe financière pour l'achat d'un bus. Dans ces localités, qu'il vente, qu'il pleuve ou sous un soleil de plomb, des grappes d'adolescents devront poireauter au bord de la route reliant le village de Cap Falcon à ladite commune, en attendant le passage d'un taxieur clandestin. Nombre d'entre eux arrivent ainsi en retard à leur collège et/ ou leur lycée. Ce déplorable état de fait s'ajoute également aux mêmes contraintes et autres désagréments auxquels sont confrontés les enfants scolarisés demeurant dans les localités La Madrague et les Coralès pour se rendre à leur établissement primaire, situé dans le village de Cap Falcon. Le désolant spectacle, qui s'identifie à travers ces écoliers marchant au bord de la route, entre la localité de la Madrague et le village de Cap Falcon, ne semble plus émouvoir quiconque. Des enfants, âgés entre six et dix ans, dont certains ne sont pas plus haut que de trois pommes, domiciliés à la Madrague, parcourent, quotidiennement, près de trois kilomètres à pied pour se rendre à leur école primaire, sise dans ledit village. Ces innocents ignorent en réalité le danger qui les guette au bord de cet axe routier à grande vitesse, reliant Cap Falcon au site des Andalouses, où l'infraction relative à la conduite en état d'ivresse est très répandue. Tôt le matin, ces écoliers se déplacent souvent dans l'obscurité et ce, en raison de la défaillance itérative de l'éclairage public, qui se produit fréquemment en hiver, dans cette zone. « Le transport scolaire pour nos enfants fait partie d'une chimère. Nous ne le revendiquons plus désormais depuis déjà longtemps, car nous savons à l'avance que c'est peine perdue », a déploré avec une pointe de dépit un parent d'élève, demeurant à la Madrague, abordé à ce sujet par le Quotidien d'Oran. Le même déplorable spectacle de collégiens et de lycéens faisant du stop au bord de la route à la sortie de Cap Falcon, pour se rendre à leur établissement scolaire, situé dans la commune d'Aïn El Turck, agresse le regard du plus imperturbable.

En effet, au même titre que les écoliers de la Madrague et ceux des Coralès, les collégiens et les lycéens de Cap Falcon sont aussi durement confrontés aux multiples désagréments enfantés par l'absence d'un véhicule de transport mis à leur disposition.