Le bureau
local du Conseil d'enseignants des lycées d'Algérie (ex-CLA) monte au créneau
pour dénoncer le ratage de la rentrée des classes à Oran. Le syndicat autonome
regrette la surcharge des classes, le retard dans le traitement du dossier des
indemnités professionnelles, les conditions d'accueil dégradantes des
enseignants à l'académie et en particulier le « comportement indigne de
certains chefs service de cette administration qui affichent du mépris à
l'égard du personnel enseignant », précise-t-on dans un communiqué de cette
organisation syndicale. Les reproches faits par le syndicat autonome sont
nombreux, mais le bureau local semble insister sur le fait que « le chef
service du personnel de l'académie serait la principale cause des problèmes
administratifs rencontrées par les enseignants qui se déplacent à cette
administration ». Le bureau local du CELA réclame ainsi la tête du chef de
service du personnel et appelle à la « désignation d'un responsable compétent
dans ce poste stratégique ». Le syndicat autonome affirme qu'il refuse
désormais de « travailler avec cette personne ». Il est à rappeler que les
promesses inlassablement répétées par les responsables du secteur de
l'Education nationale, qui n'avaient cessé de soutenir que toutes les
conditions étaient assurées pour garantir la rentrée des classés, n'ont pas été
tenues, en témoigne les actions de contestation organisées ces derniers jours
dans de nombreux établissements scolaires du moyen et du secondaire à Misserghine, Belgaïd et Oran.
Plusieurs syndicats autonomes (Unpef, Snapest CELA...) ont dénoncé les ratages de cette rentrée
des classes dans de nombreux établissements scolaires notamment ceux de la
périphérie. Sureffectif, déficit en encadrement pédagogique et administratif,
manque de matériels pédagogiques (tables, chaises), volume horaire surchargé...,
les reproches faits par les syndicats autonomes sont nombreux.