En
prévision de la campagne labours-semailles, la Coopérative de céréales et de
légumes secs (CCLS) d'Oran, a mis à la disposition des céréaliculteurs, la
semence traitée de différentes variétés et une importante quantité d'intrants
et d'engrais dans le cadre du soutien de l'Etat aux producteurs de céréales. La
superficie à emblaver, cette saison, est estimée à quelque 54.000 ha .C'est
vrai que le rendement des terres emblavées dépend, en grande partie, des
conditions atmosphériques et de la pluviométrie, mais il y a, également, la
sélection des semences, l'utilisation des engrais en différentes périodes et
l'utilisation des désherbants. La saison passée (2018/2019) a connu une baisse
importante dans la production céréalière. Les Service agricoles tablaient sur
quelque 800.000 q, alors que la production n'a pas dépassé les 220.000 q. La
mauvaise répartition des pluies dans le temps a affecté gravement les céréales.
Sur près de 53.000 ha emblavés quelque 30.000 ha ont été touchés par la
séchasse à 100 %. La production a connu un grand recul par rapport à la saison
précédente. La production cette année ne va pas dépasser les 220.000 q, contre
près de 1.400.000 q, la saison 2017/2018. Pour beaucoup de professionnels du
secteur, cette catastrophe aurait pu être amoindrie si les agriculteurs avaient
utilisé l'irrigation d'appoint, comme décidé par le ministère de l'Agriculture
pour les céréaliers du pays. Dans ce contexte les agricultures interpellent les
services concernés, pour accélérer la mise en service du projet d'irrigation de
la plaine de M'lata. Un projet qui devait être
exploité il ya quelques mois, mais à ce jour il n'est
pas entré en service. D'autre part, cette saison la superficie réservée aux
lentilles et au pois chiches sera augmentée pour atteindre les 700 ha. Le but
est de revenir à l'autosuffisance en légumes secs, notamment les pois chiches
et de diminuer les importations. Les légumineuses trouvent une place importante
dans le quotidien. Peu exigeant en entretien comme en arrosage, 100 mm de
pluies réparties entre les mois de février et avril, peuvent donner de bonnes
récoltes. Le manque de main-d'œuvre, qui freinait cette culture, a été résolu,
avec l'introduction de la mécanisation.