Les
perspectives offertes par les dernières dispositions contenues dans les
nouvelles législations, comme la loi de finances 2020, encourageront à coup sûr
les partenariats et l'installation de nouvelles entreprises en Algérie. Il
s'agit notamment de la suppression de la règle 49/51. C'est ce qu'a affirmé,
hier, Madjid Imadalou, organisateur de la troisième
édition du Salon international Algeria Health, dédié aux nouvelles technologies et aux produits et
équipements innovants dans le domaine de la santé. Le salon a ouvert ses
portes, hier, aux professionnels et se poursuivra jusqu'au 27 septembre 2019 à
la foire d'Alger (Safex). En dépit de la conjoncture
politique assez tendue, une vingtaine de pays prennent part à ce rendez-vous,
devenu incontournable pour ceux qui y ont déjà participé (Grande-Bretagne,
Italie, France, Inde... et les nouveaux participants comme la Chine, Brésil,
Hollande) ainsi que les nationaux. En tout et pour tout, 70 marques ont occupé
les stands lors de cette édition. Les organisateurs du salon ont reconnu qu'il
y a eu une baisse de participants par rapport à l'édition précédente compte
tenu de la conjoncture « mais beaucoup plus du côté des nationaux ». Et de
souligner que les étrangers sont toujours intéressés par le marché algérien vu
son attractivité. C'est ce qu'a souligné d'ailleurs Riccardo Loreto, manager
régional de l'entreprise anglaise Smith&nephew,
qui, malgré les contraintes rencontrées pour s'introduire dans le marché
algérien, essaye toujours de trouver des partenaires pour pénétrer le marché
national. Les organisateurs du salon affirment que ce rendez-vous se veut être
une plateforme, un lieu de rencontre privilégié, qui fera de l'Algérie un « Hub
» régional (maghrébin) pour l'industrie médicale et de laboratoire, en termes
de production, de nouvelles technologies, de e-solutions pour l'administration
et la gestion des structures de santé et des laboratoires scientifiques... Mais
force est de constater que les Maghrébins se comptent sur les doigts d'une main
dans ce salon. Mis à part les Tunisiens, aucune marque, ni marocaine ni même
libyenne, ne figurait parmi les exposants. Enfin, en marge du salon, il est
prévu la tenue, aujourd'hui, d'une conférence sur la bioéquivalence qui sera
animée par des cadres de Saidal et d'éminents
professeurs, ainsi que la tenue d'une autre conférence sur le traitement des
déchets hospitaliers et les maladies nosocomiales, avec une formation dédiée
aux cadres de la santé sur les métiers futurs.