Les
habitants de la cité 2.700 logements AADL d'Aïn El
Beida ne sont pas au bout de leur peine. Dans une lettre adressée au nouveau
wali d'Oran, le collectif dénonce son calvaire quant à la dégradation de leur
cadre de vie. Ils rappellent les différentes tentatives menées depuis des mois
pour améliorer leur cadre de vie mais en vain. Tout d'abord, ils dénoncent
l'insécurité suite à plusieurs agressions commises, selon eux, contre des
habitants et également le vol des voitures. Cette situation fait craindre le
pire, selon le collectif, qui signale aussi l'absence de commerces pour
s'approvisionner en denrées alimentaires. Les habitants sont contraints de
parcourir des kilomètres pour faire leurs emplettes, un autre casse-tête auquel
viennent se greffer d'autres contraintes qui ne font malheureusement
qu'augmenter l'inquiétude des riverains. Il s'agit du manque de bacs à ordures
de sorte que certains îlots de cette cité n'en disposent pas. Ce qui s'est
traduit sur le terrain par un amas d'ordures ménagères, une décharge sauvage à
ciel ouvert. Tout en appelant les pouvoirs publics à se pencher sérieusement
sur cette problématique liée à l'entretien de l'environnement, le collectif
réclame une ligne de transport urbain afin de relier la partie sud-est de la
cité tout en passant par le tramway. Outre cette préoccupation, ils souhaitent
qu'une bretelle, ou un échangeur automobile, soit réalisée afin de permettre
aux habitants d'accéder directement au 4ème périphérique sans être obligés de
faire tout un détour via le village d'Aïn El Beida.
En lançant un appel pressant au wali d'Oran afin de s'entretenir avec lui et
lui exposer leurs doléances, ils réclament qu'une passerelle soit réalisée pour
les piétons afin de relier leur cité avec la localité d'Es-Sénia
de l'autre côté du 4ème périphérique, ce qui leur évitera de la traverser et de
s'exposer au danger.