La valse des entraineurs a
débuté et risque de prendre, encore une fois, des proportions alarmantes
pouvant engendrer de fâcheuses conséquences aux clubs. Comme quoi, la recherche
du résultat immédiat, qui permet aux présidents de clubs de préserver leur
poste, a toujours eu raison de la stabilité au niveau des staffs techniques.
Déjà, à la veille du coup d'envoi des championnats des Ligues 1 et 2,
vingt-deux clubs ont changé d'entraineur (10 de l'élite et 12 de la Ligue 2),
seulement une dizaine de clubs n'ont pas été touchés par ce remue-ménage. Il
s'agit du CRB (Abdelkader Amrani), le PAC (Francisco Chaló), l'ASAM (Aït Djoudi), le
CSC (Denis Lavagne), l'ASO (Zaoui
Samir), l'USB (Nadir Leknaoui), l'ASMO (Salem Laoufi), l'OMA (Hadj Merine), la
JSMS (Mohamed Benchouia) et le RCA (Abdennour Hamici). A présent,
après trois journées du championnat, déjà neuf techniciens ont quitté leurs
postes. Il s'agit de Bouakaz de la JSS, les Tunisiens
Kais Yaâkoubi de l'USMA et Lassaâd Lehachemi du DRBT, Said Belaribi qui a préféré l'USMAn à l'ASK avant qu'il ne soit remercié, Mohamed Belachter de l'ASK, remplacé in-extremis par Noureddine
Maroc, Abdelkader Yaich du MCEE, Sid Ahmed Slimani et Younes Ifticene de
l'USMBA, ainsi que Liamine Bougherara, qui a annoncé
avant-hier sa démission de l'USMAn à l'issue de la
défaite face au RC Arba.
A titre d'exemple, l'USMBA en
est à son troisième entraineur, Abdelkader Yaich, qui
vient de trouver un accord avec les dirigeants de la formation de la Mekerra. A ce rythme, et avec cette mentalité dégradante, il
faut l'avouer, il n'est pas à écarter de voir d'autres techniciens remettre les
clés sous le paillasson, notamment ceux qui sont menacés par l'insuffisance de
résultats. Là, on peut citer le Français Denis Lavagne
du CSC, Zaoui Samir de l'ASO, Sahraoui Touhami du MCEE, Ismail Djelid de
l'USMH et même Noureddine Maroc de l'ASK, qui sont déjà sur la sellette.