L'innommable
anarchie, exécrablement sordide, qui s'identifie à travers une multitude de
marchands ambulants, proposant la vente à la criée des fruits de saison,
notamment des melons et des pastèques, exaspère grandement, piétons et
automobilistes. Ces marchands stationnent leurs véhicules sur les bas-côtés de
la sortie des municipalités de la daïra d'Aïn El Turck, notamment, le chef-lieu où plusieurs d'entre eux
n'ont pas hésité à investir les places publiques et les chaussées, sans à
priori n'émouvoir quiconque. « Une opération d'assainissement de
l'environnement s'avère nécessaire pour tenter de redorer le blason terni des
prestigieux paysages de cette partie de la wilaya d'Oran. La circulation
routière et piétonnière à l'intérieur du tissu urbain, est durement confrontée
à cette activité illicite exercée, au su et au vu, de tout un chacun, par ces
contrevenants », a déploré un habitant du quartier Bensmir,
communément appelé douar ?Naquousse', dans la
municipalité d'Aïn El Turck.
Il
importe de noter que cette transgression aux règles élémentaires en vigueur,
clairement notifiées sur le code du commerce, qui défigure lamentablement les
paysages du chef-lieu, au même titre que ceux des trois autres communes de la
contrée côtière d'Aïn El Turck,
suscite un éventail de désagréments et autres contraintes aux habitants et aux
automobilistes. Des habitants ont, également, dénoncé les amas de toutes sortes
de détritus, de fruits pourris écrasés particulièrement qui dégage des odeurs
nauséabondes, ayant été abandonnés sur les trottoirs et les chaussées par ces
marchands ambulants. « La puanteur provenant de ces tas d'ordures enveloppe
l'atmosphère de notre lieu de résidence. Nos maisons sont ainsi envahies par
des essaims de différentes espèces d'insectes dont certains véhiculent des
maladies. Nous avons à maintes reprises signaler, à
travers des requêtes adressées aux responsables concernés, le calvaire enfanté
par cette activité informelle » ont fait remarquer des habitants vivement
désappointés dudit quartier. Il y a lieu de signaler que cette infraction a
tendance à se répandre encore beaucoup plus dès l'entame de la saison estivale,
en se manifestant insidieusement, dans les différentes zones essaimées à
travers ladite daïra. Notons aussi sur ce même volet que le squat des trottoirs
par des tréteaux de fortune et les extensions illicites, débordant assez
souvent sur la voie publique, figurent également parmi les principales
infractions, qui exaspèrent la population. L'occupation illicite de la voie
publique dans certains quartiers essaimés à travers la municipalité d'Aïn El Turck a pris, en effet,
selon le constat établi sur le terrain, des proportions démesurées et ce, avec
un éventail de contraintes, qui se répercutent, exécrablement, sur la cadre de
vie des habitants et celui de l'environnement. Dans certaines rues du
chef-lieu, des véhicules utilitaires, déchargeant sur les trottoirs des fruits
et légumes, semble à priori augurer l'apparition d'un marché à ciel ouvert
durant la journée, et une véritable décharge sauvage dès la tombée du soir où
s'entassent des détritus et autres déchets abandonnés par les contrevenants. Ce
déplorable état de fait n'est pas spécifique à cette seule zone de la
municipalité d'Aïn El Turck,
car la même infraction est répertoriée dans les abords immédiats du marché des
fruits et légumes où l'informel a, en toute vraisemblance, imposé sa présence.