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Seize formations de
l'antichambre de l'élite seront sur la grille de départ de cette nouvelle
saison. Comme à l'accoutumée, et avant chaque début de saison, les favoris pour
les trois premières places donnant accès à la Ligue 1 sont nombreux même s'ils
ne présentent pas d'arguments valables tant sur le plan qualité de l'effectif
que sur les moyens financiers.
En l'absence de projet sportif ou d'une véritable politique de développement pour assurer leur avenir, tous les clubs, à une ou deux exceptions, s'autoproclament candidats à l'étage supérieur sans pour autant disposer des moyens de leurs objectifs. Pratiquement, tous les présidents, à une ou deux exceptions, visent haut. C'est devenu une « marque déposée » chez ces dirigeants qui annoncent ce genre d'ambitions pour duper leurs supporters et préserver leurs intérêts. En tenant compte de tous ces aléas contradictoires, il est très difficile de déterminer les chances des uns et des autres. C'est dire que tous les scénarios restent possibles. Pour cela, nous nous basons sur quelques paramètres relatifs à la qualité de la préparation, la stabilité des effectifs pour essayer d'émettre des prévisions. A la veille du coup d'envoi de ce groupe, ils sont seulement quatre clubs à avoir conservé leurs entraîneurs : la JSMS (Mohamed Benchouia), le RCA (Abdennour Hamici), l'ASMO (Salem Laoufi) et l'OMA (Hadj Merine). Douze équipes ont engagé de nouveaux entraîneurs, et quatre ont procédé à des changements de staff technique avant même que ne débute la saison. Le DRBT a limogé le Tunisien Lassaâd Lehachemi, remplacé par Mounir Zeghdoud. L'USM Annaba a mis fin aux fonctions de Saïd Belaribi pour être suppléé par Liamine Bougherara. Au MCEE, Abdelkader Yaïch n'a pas tenu longtemps au profit de Sahraoui Touhami, alors que l'ASK vient de recruter Noureddine Maroc qui devait entamer son travail avant-hier en remplacement de Mohamed Belachter. Ce sont là les premières données d'un championnat entre favoris sur papier et des outsiders susceptibles de bousculer la hiérarchie. Seize équipes seront présentes sur la ligne de départ, seize clubs aux objectifs diamétralement opposés : d'une part, des formations en quête d'accession et, d'autre part, des équipes qui lutteront pour le maintien, ou, pourquoi pas, jouer les trouble-fêtes. MOB - USMAn - DRBT- OM - USMH - WAT : six favoris A première vue, ce sont les clubs qui sont pressentis pour disputer le podium si l'on tient compte de leurs renforts. Le MOB semble bien parti pour retrouver l'élite qu'il a quittée lors de l'exercice écoulé. C'est du moins l'exigence du public béjaoui et l'ambition des dirigeants qui ont jeté leur dévolu sur le coach Youcef Bouzidi. Sur le papier, le MOB semble bien armé, mais une crise financière à laquelle sont confrontés les « Crabes » risque de leur être préjudiciable. A Annaba, on s?est donné les moyens pour jouer les premiers rôles comme en témoigne le recrutement qualitatif et quantitatif effectué. L'USMAn, auteur d'une saison 2018-2019 chaotique en raison de la gestion catastrophique de son ex-président, Abdelbasset Zaïm, abordera cette nouvelle édition avec de nouvelles ambitions, celles d'un favori par excellence. Logiquement, les Bônois, avec le coach Liamine Bougherara sont favoris pour faire oublier à leur formidable public les déboires des saisons précédentes. Cela est prouvé par le recrutement qui permettra aux Annabis d'aspirer à réaliser une saison pleine. L'expérience des nouveaux éléments, Khalfa (ex-USB), Kherifi (ex-CABBA), Kenache (ex-ASAM), Boucherit (ex-ASO), Boudina (ex-ASO), Hoggas (ex-DRBT), Dif (ex-ASAM), Dif (ex-ASAM) vont dans ce sens. En revanche, le DRBT, en tant que relégué, figure parmi les postulants pour revenir en Ligue 1. Mais là, on appréhende la gestion du président Tahar GuerraÎche qui ne semble pas avoir retenu les leçons du passé. Le DRBT en est déjà à son second entraîneur alors que la compétition n'a pas encore commencé. Encore plus, les fans du Difaâ ne sont pas convaincus par les renforts issus des joueurs de divisions inférieures. L'O. Médéa, quant à lui, a effectué une véritable révolution dans son effectif. Les Aloui (ex-ASMO), Lakroum (ex-Al Qayssoum d'Arabie Saoudite), Khalfallah (ASMO), Cherfaoui (ex-NAHD), Boukacem (ex-JSS) avec la présence des autres jeunes, dont la majorité de l'USMH, peuvent apporter le plus escompté, à condition que le nouveau coach Cherif Hadjar réussisse l'amalgame anciens - nouveaux, pour permettre à l'Olympique de confirmer son statut de candidat à l'étage supérieur. C'est le même cas de figure pour le nouvel entraîneur Aziz Abbès, l'un des artisans de l'accession du NC Magra, qui est investi d'une lourde responsabilité : celle de réussir là où a échoué Bouali Fouad. Le Widad, qui a raté la montée la saison dernière et déçu ses milliers de fans, aura à cœur de se réhabiliter et confirmer sa renaissance. Les critères du recrutement ont été dictés justement par les objectifs assignés. Pour sa part, l'USMH mérite-t-elle d'être citée parmi les favoris ? On peut répondre par l'affirmative si ses dirigeants se décident à mettre en place les mécanismes nécessaires d'une gestion à la mesure de la grandeur de ce mythique club, sinon ce sera l'implosion. Mohamed Laïb et ses proches collaborateurs sont donc avertis. JSMB - JSMS - MCEE - RCR : des outsiders avérés Il n'est pas écarter de voir l'un de ces clubs venir bousculer la hiérarchie. Mais, en dépit de ces données, rien n'indique que la logique sera respectée, car ce championnat a souvent réservé des surprises avec des équipes dont le niveau est quasi équivalent. C'est l'activité par laquelle se sont illustrées pratiquement toutes ces formations au cours du mercato estival qui sera déterminante. Mais, cela a mal débuté pour la JSMB avec cette grève déclenchée par les joueurs à la veille de l'entame du championnat. Ce n'est pas le cas de la JSMS dont les dirigeants ont réussi tout de même à mettre une équipe capable de jouer les trouble-fêtes et, pourquoi pas, aller se mêler à la course des trois premières places, au même titre d'ailleurs que le MCEE. Ce dernier est parvenu, en un laps de temps assez court, de se renforcer par de nouveaux éléments dont on attend la confirmation, à l'image des Baâziz (ex-UST), Benzekri (ex-CAB), Saïla (ex-MCS), Zerguine (ex-WAT), Mohammedi (ex-MCO) et Djeghma (ex-ASAM). Enfin, le RCR risque de payer cash la gestion du président Mohamed Hamri, dont le retard dans la gestion et la préparation seront très difficiles à combler. Le recrutement de certains joueurs ne fait pas l'unanimité du côté du Rapid de Relizane, qui n'a pas droit à un autre ratage comme ce fut le cas des années précédentes. En tout cas, Meziane Ighil se trouve face à un gros défi, celui de replacer le RCR dans la cour des grands. OMA - RCA - ASK: éviter l'ascenseur Ces trois promus entameront les débats de la nouvelle saison avec l'ambition de se faire une place au soleil. L'OMA, l'ASK et le RCA, auront à cœur de se frayer un chemin dans l'antichambre de l'élite pour éviter l'ascenseur qui pourrait déboucher sur d'autres conséquences. L'Olympique d'Arzew a préféré la stabilité avec le maintien de Hadj Merine à la barre technique et le renforcement du groupe pour éviter toute mauvaise surprise pour son retour en Ligue 2. A cet effet, il est impératif que les autorités locales contribuent à ce projet et éviter les règlements de compte personnels inutiles. De son côté, le RC Arba a également gardé son coach Abdennour Hamici pour faire face aux dures exigences de ce championnat. Mais ce sera très difficile avec un effectif qui nous semble déséquilibré dans la mesure où le recrutement n'a pas touché des éléments de métier. L'AS Khroub, quant à elle, a enregistré un véritable remue-ménage au sein de son effectif. Noureddine Maroc parviendra-t-il à répondre à l'attente des dirigeants et des fans khroubis ? Réponse en cours de saison. ABS - MCS - ASMO: le maintien comme seul objectif Ces trois formations ont connu de nombreuses perturbations. Les Boussaâdis sont victimes de la négligence des autorités locales où le DJS de la wilaya de M'sila est pointé du doigt à propos du retard des travaux du stade Mokhtar Abdelatif, ce qui va contraindre l'ABS à accueillir ses hôtes en dehors de Boussaâda. Donc, une fois de plus, le maintien serait déjà un exploit pour l'ABS. La même remarque s'impose pour le MCS abandonné par les siens. Le cumul des dettes, la fuite des anciens dirigeants et la question de leadership seront de nouveau les obstacles à surmonter. Les responsables actuels ont effectué une véritable course contre la montre pour renforcer l'effectif et désigner un entraîneur pour entamer le travail. Pour information, on retiendra que le MCS aura été le dernier club à avoir entamé le recrutement et la préparation. En dépit de tous ces aléas, les Saïdéens ne devront pas tomber dans le découragement pour éviter une descente en division inférieure. A l'ASMO, l'heure n'est guère à l'optimisme puisque les Asémistes aborderont le nouvel exercice sur fond de crise financière et avec toujours les mêmes réflexes. Ce qui signifie que sur le papier, l'ASMO est partie pour se contenter de faire de la figuration comme les années écoulées. Comme quoi, les saisons se suivent et se ressemblent pour les Oranais de M'dina J'dida. |
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