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Pour
les milliers d'estivants qui choisissent chaque année les plages de la corniche
oranaise, la situation ne cesse de se dégrader au fil des ans. C'est surtout
l'hygiène et l'environnement qui sont souvent décriés par les visiteurs et par
les habitants des localités côtières allant de St-Roch jusqu'à El Ançor. Hormis les baignades à longueur de journée, les
estivants n'ont pas d'autre alternative pour « tuer le temps ». La quête d'un
espace vert ou de détente pour les enfants et les familles, notamment la nuit,
est devenue une des préoccupations majeures des hôtes de Ain
El Turck. Connues pour leur attrait naturel, les communes
côtières de la daïra de Ain El Turck
sont confrontées depuis plusieurs années à une urbanisation anarchique et
incontrôlée, ayant engendré un manque évident d'espaces verts ou de détente.
Presque dans toute la grande baie de cette commune, les parties hautes des
plages telles Trouville, Bouisseville, Paradis,
Clairefontaine, Cap Falcon se bousculent des constructions hautes de un à trois
étages et de grands complexes hôteliers. Les quelques rares espaces verts ont
fini par être « happés » par le béton. Dès la tombée de la nuit, les quelques
rares espaces encore en sursis, sont pris d'assaut par des dizaines de
familles. L'absence d'espaces verts et autres lieux de convergence suscite le
désappointement de nombre de familles. En effet, hormis le jardin public de la
localité de Clairefontaine, qui du reste nécessite plus d'attention et
d'entretien, aucun lieu de détente n'a été aménagé pour le besoin. Les quelques
rares aires de jeux pour enfants se trouvent dans un état délabré en raison de
l'absence d'une opération de réhabilitation régulière. Sur des sites sensées abriter des aires de détente ou de loisir pour les enfants
ou les familles, d'importantes structures en béton ont été érigées, déformant
carrément l'aspect touristique de cette contrée. Dans la majeure partie des
localités de Ain El Turck,
les espaces verts ont laissé place à des villas ou autres résidences, obligeant
les familles à chercher ailleurs d'autres lieux de détente, notamment du côté
de Boutlélis ou Madagh. Il
importe de rappeler dans ce registre que l'annonce de la réalisation d'une
forêt récréative au lieudit Aïn Khadija, sur les
hauteurs de la commune de Mers El Kébir a suscité la
joie des familles, qui ont salué cette initiative mais ont vite désenchanté en
ne voyant rien venir. Il s'agissait d'une superficie de 20 hectares qui a été
ciblée, trois ans auparavant, par une étude de faisabilité, pour le lancement
d'un projet d'aménagement, qui comprendra entre autres l'installation d'un
mobilier urbain adéquat à ces lieux. Le but était de transformer cette zone en
un lieu de détente pour famille. Un comité de suivi a été chargé d'évaluer les
moyens financiers et autres nécessaires à la réalisation d'une forêt
récréative, la première du genre dans cette contrée dont la réception était
prévue, selon les estimations, au cours de la saison estivale 2014.
Le projet de réalisation de cet espace de détente dans cette zone magnifiquement boisée, a malheureusement été mis aux oubliettes vraisemblablement. Plusieurs autres projets de lieux de loisirs et d'espaces de détente pour famille ont été annoncés au cours de l'année 2015 dans d'autres zones essaimées à travers le territoire de cette contrée, qui renferment d'énormes potentialités touristiques mais aucun d'entre eux n'a vu le jour. |
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