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Neuf
mois après son inauguration, la nouvelle station de la pêcherie destinée aux
minibus qui relient Oran à la corniche oranaise est toujours vide.
Les transporteurs de bus desservant les localités balnéaires campent sur leur position et refusent de rallier cette station qui a été, pour rappel, aménagée pour devenir une nouvelle gare de tous les minibus de la corniche. En cette saison estivale synonyme de rush de vacanciers et de touristes venus des quatre coins du pays et même de l'étranger, rien n'a changé en ce qui concerne le transport reliant Oran à la corniche alors qu'une nouvelle infrastructure a été réhabilitée pour enfin réorganiser le transport à l'intérieur du tissu urbain et faciliter la fluidité de la circulation. De nombreux riverains souhaitent que cette station soit exploitée afin de désengorger le trafic automobile à l'intérieur de la ville surtout que les bus de la corniche se garent durant toute la saison de l'été en face de la cité Dar El Hayat. La nouvelle station est située, pour rappel, à proximité de la pêcherie de quoi faciliter la circulation, un des principaux axes du nouveau plan des transports de la wilaya d'Oran. Elle est destinée à tous les minibus qui relient Oran à la corniche, soit les communes d'Aïn El Turck, Mers El Kébir, y compris les Andalouses, entre autres. Les sites réservés à ces bus et qui étaient implantés à Sidi El Houari devaient être évacués et récupérés pour permettre une meilleure fluidité de la circulation. Toutefois, rien n'a été fait et la nouvelle station est quasiment vide. Les transporteurs évoquent l'éloignement du site pour les usagers et préfèrent donc se garer à hauteur de Sidi El Houari. Les chauffeurs de taxi domiciliés en face de la direction régionale de Sonelgaz et desservant la corniche oranaise rejettent pour leur part toute décision de transfert vers la nouvelle station. Ce choix n'arrange guère la corporation puisqu'il s'agit d'un site éloigné à la fois pour le collectif et surtout pour l'usager. La corporation affiliée au syndicat SNTT avait observé en novembre dernier un arrêt de travail pour dénoncer ce transfert. Ce projet s'ajoute à la grande opération de délocalisation menée en novembre dernier par la direction des transports et qui a ciblé trois destinations sur les six prévues et qui sont Hassi Bounif, Hassi Benokba et Boufatis vers la nouvelle gare routière de Haï Es-Sabah. Les transporteurs des minibus reliant Oran à Arzew, Gdyel et Béthioua avaient refusé ce transfert et sont toujours à la station El Morchid en attendant la levée des réserves par les responsables locaux. La direction des transports avait mis en place des lignes de rabattement à la disposition des usagers afin d'éviter tout désagrément relatif à ce transfert. L'usager une fois arrivé à la gare routière de Haï Es-Sabah peut rallier le centre-ville ou M'dina J'dida à partir des nouvelles extensions opérées sur les itinéraires de quatre lignes urbaines: les 11, 51, 102 et G52. |
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