Le
ministre de l'Education nationale Abdelhakim Belabed
a affirmé jeudi à Ain Defla que la prochaine rentrée
scolaire aura lieu aux dates fixées et « qu'il n'y a aucune raison pour la
reporter». Il a fait également état d'un projet du ministère d'introduire
l'enseignement de l'anglais dès le cycle primaire. La prochaine rentrée
scolaire aura lieu aux dates fixées, à savoir le 4 septembre pour les élèves,
le 18 août pour l'administration centrale, le 25 août pour les administrations
locales et le 1er septembre pour les enseignants, a déclaré le ministre à Ain Defla. Il a ajouté qu' « il n'y a aucune raison pour
reporter la prochaine rentrée scolaire », avant d'appeler les partenaires
sociaux à « contribuer à la réussite de ce rendez-vous ». Le ministre a précisé
que « les portes du ministère demeurent ouvertes à tous les partenaires sociaux
pour écouter leurs préoccupations ». Le ministre de l'Education nationale a
également insisté sur la nécessité « de réunir toutes les conditions
nécessaires pour assurer aux élèves les manuels scolaires, la restauration et
le transport scolaire à partir du premier jour de la prochaine rentrée scolaire
». Concernant le dossier de la réforme du baccalauréat, il a souligné qu'il est
toujours « en cours d'étude », avant de relever que plusieurs mesures seront
dévoilées ultérieurement ». La réorganisation du baccalauréat, un projet en
maturation au niveau du ministère depuis 2017, « entrera en vigueur en 2020,
avec notamment le retour à l'ancienne formule de trois jours au lieu de cinq
jours actuellement », avait annoncé en novembre dernier l'ex-ministre de
l'Education nationale Nouria Benghebrit.
Elle avait alors évoqué « un consensus avec le partenaire social (syndicats et
associations de parents d'élèves) sur la réduction des jours d'examen de cinq à
trois jours ». Il a été également convenu, avait-elle ajouté, l'inclusion de
l'évaluation continue en 2ème et 3ème secondaires, avant d'affirmer que les
matières « Education islamique » et « Histoire » feront partie des épreuves
écrites du baccalauréat. Pour les autres matières, la ministre a expliqué que «
certaines seront incluses dans l'évaluation continue à partir de la 2ème année
secondaire avec la pondération nécessaire entre les matières. La moyenne du
baccalauréat comprendra ainsi la note de cette évaluation continue pour chaque
matière et celle des épreuves écrites de l'examen ». Quant aux épreuves du
baccalauréat, elles se dérouleront en 3 jours au lieu de 5 », avait précisé
l'ex-ministre de l'Education.
Le
ministre a en outre annoncé que ses services ont « entamé une réflexion sur les
modalités d'introduction de l'enseignement de l'anglais dès le cycle primaire
». Il a également souligné que les manuels scolaires, tous cycles confondus,
sont disponibles au niveau de l'ensemble des établissements de l'éducation, et
a rassuré que la prochaine rentrée scolaire se déroulera dans « la sérénité ».
D'autre part, il a affirmé que le gouvernement a donné son accord pour la prise
en charge des diplômés des Ecoles normales supérieures (ENS) en leur accordant
« la priorité » pour leur recrutement dans le secteur. Il a expliqué lors d'une
conférence de presse organisée à l'issue de sa visite à Ain Defla,
que « le gouvernement a donné son accord pour la prise en charge des diplômés
des ENS en leur donnant la priorité dans le recrutement dans le secteur ». «
Ces derniers sont prioritaires pour accéder au poste d'enseignant, tous cycles
confondus, au vu de leur spécialité et en vertu de la convention signée par les
ministères de l'Education et de l'Enseignement supérieur », a précisé le
ministre.