Des
familles dénoncent le retard de plus de 9 ans dans la réalisation de 300
logements LPL. Des demandeurs de logements de la commune d'Aïn
El Turck, parmi lesquels figurent plusieurs familles
sinistrées, nous ont contactés pour exprimer leur vif désarroi face au
considérable retard qu'accuse la réalisation d'une cité de 300 logements. Il
s'agit d'un projet de 300 logements de formule LPL, situé dans le quartier El
Bahia, à mi-chemin du village de Cap Falcon, sur le territoire du chef-lieu de
la daïra, qui a été lancé au cours du mois de novembre 2013 et dont le coup de
stater a été donné par le wali d'Oran de l'époque, en l'occurrence Boudiaf Abdelmalak. Le délai de réalisation de ce projet avait été
fixé à 24 mois. Cependant les travaux se sont subitement arrêtés moins d'une
année après leur lancement du chantier et ce, suite à la défaillance de
l'entreprise qui a été chargée de la réalisation de cet ensemble de logements.
De
sources proches de l'APC, on apprend que le projet en question aurait été
soumis au contrôle du CTC, seul organisme habilité à donner son aval pour le
relancer. Dans le cas de résultats négatifs, les carcasses seront démolies pour
permettre la réalisation d'un autre projet de logements. Notons que le wali
d'Oran a effectué récemment une visite du chantier à l'arrêt et exhorté les
responsables locaux à s'atteler pour le relancer. Toujours est-il qu'après plus
de neuf ans les bâtisses à l'état de carcasses se sont transformées en lieu de
rencontre et de beuverie pour les marginaux et ce, à l'instar d'autres projets
à l'arrêt depuis des années qui sont essaimés à travers la daïra d'Aïn El Turck et ayant englouti
des milliards.