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«Quand le mensonge prend
l'ascenseur, la vérité prend l'escalier, elle met plus de temps, mais finit
toujours par arriver ». Cette citation sied bien aux dirigeants de l'USMBA.
Tous ceux qui ont menti aux supporters de la Mekkera
ont plutôt oublié que la vérité peut éclater à n'importe quel moment. Résultat,
la grande équipe de l'USMBA est devenue otage de certains intérêts.
Aujourd'hui, l'USMBA paye cash la gestion anarchique et catastrophique de ceux
qui se sont succédé à la tête du club sans exception.
Comme les temps sont durs, l'USMBA, des Belkacem Bendimered, Docteur Abdelkader Hassani, les frères Abdi, Lacarne, Khelladi, Fellah, Amar, Salhi, Henia, Larbi Ben Barek et les autres légendes, se trouve à présent dans une posture qui risque de l'envoyer directement vers l'anonymat et de subir le même sort des autres formations des anciens sociétaires de l'élite de l'Ouest tels que le CRT, le GCM, la JSMT, l'ESM et les autres. Au fait, où sont passés ceux qui «galopent » pour aller à la rencontre des walis et autres autorités locales ? En un mot, l'USMBA est victime de ceux qui se prétendent être les enfants de Sidi Bel-Abbès qui ont dupé les inconditionnels du club par leurs discours. Ils ont fini par tromper l'opinion publique, mais la réalité du terrain est bien là. A présent, la formation belabésienne, deux fois vainqueur de la Coupe d'Algérie (1991 et 2018) et détentrice d'une Super Coupe, vit l'une de ses crises les plus noires de son existence. Ce sont là les conséquences de la gestion depuis l'ère de Serrar Abdelhakim et les autres qui ont failli à leur mission de donner à l'USMBA une autre dimension professionnelle. Dans l'entourage du club, l'on est d'ailleurs convaincu que c'est déjà mal parti pour l'exercice à venir, tant que les problèmes s'accumulent à une vitesse vertigineuse. Triste situation d'une équipe qui a déjà perdu de nombreux cadres, Bounoua (JSK), Legraâ (MCO), Khali, Belahouel et Tabti (CRB) ainsi que le jeune Berrabah (CABBA). Encore plus, plusieurs joueurs ont menacé de saisir la CNRL pour obtenir leurs arriérés des salaires et aussi leur libération automatique. Par ailleurs, on vient de nous confirmer que la démission du président de la SSPA, Abdelghani El Hennani, n'a pas été encore entérinée par le notaire. Aussi, il semblerait que le wali de Sidi Bel-Abbès a convoqué les dirigeants actuels du club pour les inciter à désigner un nouveau conseil d'administration et un nouveau DG de la SSPA pour régler le problème des dettes. Pour sa part, Abbès Morsli, qui était annoncé pour succéder à El Hennani, nous a informé qu'il ne peut occuper ce poste en raison du décret 15-74 de l'article 8 relatif à l'interdiction de cumul de fonctions. Il nous a fait savoir également que le contrat du transfert de Lamara vers le MCA avait disparu, même les responsables de Naftal «ont donné des garanties », nous a affirmé le président du CSA, alors que le contrat d'Ooredoo n'a pas été renouvelé. Dans un autre registre, les dirigeants actuels devront se réunir avec le coach Slimani pour trancher sur l'effectif retenu. En misant sur le maintien de Slimani à la barre technique, la nouvelle direction de l'USMBA, présidée par Abbès Morceli, a préféré la stabilité en prévision de la saison prochaine durant laquelle la masse salariale des joueurs sera revue à la baisse, a-t-on appris. Ceux qui ont été à l'origine de ce désastre doivent faire leur examen de conscience envers l'histoire. |
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