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Cameroun-Nigéria, l'un des
chocs de ces huitièmes de finale mettant aux prises deux voisins dans un
classique considéré comme une finale avant la lettre. A première vue, les Lions
Indomptables partent avec un léger ascendant psychologique avec le souvenir des
finales 1984, 1988 et 2000 gagnées face aux Super Eagles.
Les Camerounais et les Nigérians ont montré qu'ils ont de quoi égaler leurs
devanciers dans les livres d'histoire. Cette fois les tenants du titre sont
tombés sur le redoutable Nigéria qui aspire à confirmer son statut de favori
avec sa nouvelle génération.
La mission des Lions Indomptables s'annonce des plus compliquée. Ils devront défendre leur trophée d'abord face au Nigeria aujourd'hui puis, éventuellement, contre l'Egypte en quarts, d'autant plus que les Camerounais enregistrent un manque d'efficacité criarde, comme l'a tenu à le souligner Clarence Seedorf, lui-même. Mais, à défaut de talent et d'attaque, le Cameroun a montré sa solidité, ce qui lui a permis d'imposer le nul au Ghana et de se qualifier aux huitièmes de finale. En face, les Nigérians ont également connu une petite mésaventure après avoir été privés de la première place du groupe par le novice Madagascar qui les a battus 2-0 à la surprise générale. En somme, entre deux postulants au sacre continental, une affiche en guise de remake de la finale de l'année 2000. Ceci dit, les paris restent ouverts lors d'un choc qui tient en haleine les millions de Camerounais et autant de Nigérians pour une question de prestige et de leadership. La notion du duel physique sera déterminante sur le résultat final entre deux sélections ayant toujours privilégié la puissance athlétique à la technique, avec un rythme dont seuls les Africains ont le secret. La valeur technique individuelle serra un atout non négligeable lors de ces retrouvailles entre deux formations en pleine transition. La preuve, les joueurs confirmés évoluant en Europe ne se bousculent pas au portillon. Aina (Torino), Ekong (Udinese), Ndidi (Leicester City), Chukwueze (Villarreal), Iwobi (Arsenal) ou Kalu (Bordeaux) pour ne citer qu'eux cela du côté nigérian ou Onana (Ajax), Anguissa (Fulham), Malong (Mayence), Kaptoum (Bétis Séville), Njie (OM), Moting (PSG), Ekambi (Villarreal) du côté camerounais. Comme quoi, on est bien loin des Ammunike, Okocha, Yekini, Amokachi, Eto'o. En tout cas, compte tenu de toutes ces données, ce sera un duel âpre et indécis entre le tandem néerlandais et le sélectionneur du Nigeria, l'Allemand Gernot Rohr. |
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