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«Fidèle au peuple algérien qui a exprimé son
aspiration à disposer de son avenir et vivre dignement dans l'unité, la liberté
et la solidarité», le Front des forces socialistes (FFS) dénonce, dans un
communiqué rendu public à la veille du 5 juillet, dénonce «des tentatives
désespérées de raviver les archaïsmes et instaurer la division via des
polarisations idéologiques, régionalistes et claniques» dont le «seul et unique
objectif» est «d'attiser la haine, saper le moral du peuple et dresser les
Algériens les uns contre les autres».
Le FFS appelle à «l'instauration d'un climat de confiance favorable pour un dialogue libre et sérieux, à travers la libération inconditionnelle de tous les détenus d'opinion et les manifestants injustement incarcérés, l'ouverture du champ politique et médiatique, l'arrêt de tous les harcèlements judiciaires et l'arrêt du bradage des richesses nationales est à même d'aider à sortir le pays de l'impasse et d'aller à la réconciliation des Algériens avec leurs institutions». «Les Algériennes et les Algériens s'apprêtent à célébrer le 57ème anniversaire de l'indépendance, dans un contexte d'auto-mobilisation inédit et d'une volonté inébranlable de rupture avec le système qui leur a dénié leur droit fondamental à disposer d'eux-mêmes et à décider librement de leur avenir», note le communiqué du FFS signé par son Premier secrétaire, Belkacem Benameur. Pour le FFS, ce mouvement populaire est le «prolongement naturel» du «projet libérateur qui avait pour objectifs principaux l'indépendance de notre pays, l'instauration d'une république démocratique et sociale et l'édification d'un Maghreb des peuples». Selon le communiqué, les «tentatives» de «polarisations idéologiques, régionalistes et claniques» émanent d'une «stratégie contre-révolutionnaire ayant pour objectif de détourner ou mettre fin à l'auto-mobilisation de notre peuple». Le parti de Hocine Aït Ahmed mise sur «l'intelligence collective du peuple Algérien» qui «a été historiquement salvatrice surtout durant les moments difficiles» et qui «saura déjouer toutes ces manœuvres visant à le détourner de l'essentiel et de lui spolier sa révolution». Pour le FFS «l'histoire contemporaine de l'Algérie montre à l'évidence que l'appel de Novembre et les résolutions du Congrès de la Soummam, avaient défini les termes d'un consensus fondamental et fondateur». «Il est temps de permettre aux Algériennes et Algériens de reconstruire ce consensus national et populaire qui doit s'organiser autour de la souveraineté nationale, la liberté, la démocratie et la justice sociale», ce qui nécessite «de rompre avec les fausses promesses, les fausses solutions, et en finir avec les simulacres de dialogue qui ne feront qu'aggraver la crise et élargir le faussé entre le peuple et ses institutions», ajoute le communiqué. Tout en appelant à un «climat de confiance» pour un «dialogue libre et sérieux», «à travers la libération inconditionnelle de tous les détenus d'opinion et les manifestants injustement incarcérés», le FFS «met en garde contre toutes les tentatives désespérées visant à maintenir le statu quo à travers les confusions, les arrestations arbitraires de militants politiques et associatifs et les divisions». «C'est dans l'unité que les Algériens ont libéré notre pays et c'est dans l'unité qu'ils arracheront la démocratie», ajoute le communiqué du FFS qui appelle les Algériens au maintien de la «mobilisation populaire» jusqu'à «l'avènement de la deuxième république». |
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