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Les promus en Ligue 2 ayant
déjà évolué en championnat professionnel, l'OMA, l'ASK et le RCA, ont été
appelés à assainir leur situation vis-à-vis de la CNRL (commission nationale de
résolution de litiges) et ce, avant le 30 juin dernier, faute de quoi leur
accession est purement et simplement annulée. Le délai fixé vient d'être
expiré, mais aucune décision n'a été prise. Le bureau fédéral de la FAF, dans
sa réunion du 28 avril 2019, a confirmé le respect de la réglementation devant
prévaloir au sujet des clubs amateurs qui ont rallié le championnat
professionnel de Ligue 2. L'OMA devrait s'acquitter d'un montant de près d'un
milliard 100 millions de centimes représentant les dettes contractées en
2015-2016 d'une quinzaine d'anciens joueurs. Pour sa part, l'ASK est également
concernée par cette mesure d'interdiction d'accession en attendant l'épuration
de ses créances dont le montant n'a pas été dévoilé. Il y a également le RC Arba, qui compte de nombreuses affaires liées au non-paiement
de joueurs et d'entraîneurs par l'ex-président, Djamel Amani.
Certains évaluent à neuf milliards de centimes les dettes du RCA, qui a été relégué en 2015/2016. D'autres annoncent plus de cinq milliards de centimes de dettes, un montant qui reste à confirmer, sous le règne de Djamel Amani. Avec ces deux montants avancés, qui s'avèrent excessifs, le RC Arba risque de payer cash la gestion catastrophique des années précédentes, notamment sous l'ère de l'ex-président Amani. Depuis la saison 2013-2014, le RCA s'est spécialisé dans le recrutement de joueurs africains, émigrés et Franco-Algériens dont la plupart n'ont pas été convaincants, et ce sans parler des joueurs locaux engagés. Toujours dans ce même contexte, le président de la CNRL avait déjà annoncé que les clubs endettés ne seront plus autorisés à recruter à partir de la saison prochaine, tout en précisant que l'interdit s'appliquera à tous les clubs quel que soit le montant de leurs dettes. A cet effet, la CNRL de la FAF ont organisé dernièrement au siège de la fédération le deuxième séminaire au profit des clubs professionnels, consacré aux amendements du Règlement du statut et des transferts des joueurs à la lumière de la circulaire 1625 de la FIFA. La rencontre a vu la participation d'une quinzaine de clubs de Ligue 1 et 2, soit près de la moitié des clubs concernés. Plusieurs points ont été traités lors de ce séminaire, avec les éclaircissements nécessaires dans la gestion des différents dossiers opposant les joueurs aux clubs. Par ailleurs, un premier rapport établi par la commission d'audit des stades qui a visité près d'une trentaine d'infrastructures a été étudié. On notera l'état très dégradé des terrains de certains stades où les clubs sont dans l'obligation de changer leurs pelouses avant l'entame de la nouvelle saison. Les autres réserves concernent la capacité d'accueil des stades, l'éclairage, le positionnement des chaudières et l'absence des salles de conférence. A cet effet, la commission d'audit précise que l'homologation des stades sera conditionnée par la levée de ces réserves (deuxième visite à partir du 20 juillet 2019). A noter qu'à l'issue des visites d'inspection menées par les sous-commissions d'évaluation technique, la commission d'audit des stades a émis des réserves sur 11 stades, à savoir l'Unité Maghrébine (Béjaïa), 20-Août 1955 (Bordj Bou-Arréridj), 1er-Novembre (El-Harrach), Abdelatif Mokhtar (Boussaâda), 19-Mai 1965 (Annaba), Khelifi Touhami (Aïn M'lila), Ismail Makhlouf (Arba), 13 février 1958 (Saïda), 20-Août 1955 (Skikda), Kherboussi Menouar (Arzew) et le Stade communal de Magra. |
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