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En poste depuis plus de sept
années, Hassan Hamar vient d'être éjecté par la rue. En effet, de nombreux
sit-in et marches ont été organisés par les fans de l'Entente qui ont exigé le
départ du désormais ex-président de l'ESS, Hassan Hamar. C'est chose faite
depuis avant-hier lors d'une assemblée générale extraordinaire. Certains
parlent d'une démission, alors que d'autres affirment qu'il a été évincé. Comme
quoi, le « Hirak » dans le football est parfaitement
lancé. Il faut reconnaître que depuis quelque temps déjà, Hassan Hamar, avec ses
démêlées avec la justice, ne faisait plus l'unanimité auprès des supporters sétifiens. D'anciens joueurs se sont rangés du côté des
inconditionnels des « Noir et Blanc » pour décrier la gestion de Hamar qui
s'est accaparé du pouvoir. A titre d'exemple, on citera l'intervention de Réda Matem à l'issue des travaux de cette AG. L'ancien joueur de
l'ESS a lancé un pavé dans la marre. « Nous détenons les preuves tangibles des
dépassements dans la gestion financière du club. A cet effet, nous allons
déposer officiellement une plainte », a-t-il affirmé.
Même son de cloche chez les supporters et autres anciens dirigeants. Certains
ne sont pas allés avec le dos de la cuillère pour accuser Hassan Hamar « de
vouloir vider l'Entente ». On vient d'apprendre, mais cela reste à confirmer,
la libération de l'attaquant Guecha au profit du MCA.
Or, selon des intervenants, le document de la libération du joueur en question est nul et non avenu dans la mesure où Hamar n'est plus président du club. La vacance du poste de président de l'ESS a été confirmée par la direction de la jeunesse et des sports de la wilaya de Sétif à l'issue de l'AGE. Dans son rapport, la DJS affirme que Hassan Hamar et trois membres de son bureau dirigeant ont déposé leur démission. De nombreux anciens joueurs, à l'image des Réda Matem, Zorgane, Bendjaballah, Antar Osmani, Amar Deboucha, ont exprimé leur ras-le-bol et leur indignation face à la situation actuelle de leur club, critiquant les membres de l'assemblée générale qu'ils jugent inaptes à gérer les affaires d'un club de la trempe de l'ESS. Aujourd'hui, une nouvelle page commence pour l'Entente de Sétif, avec probablement de nouveaux investisseurs et de nouveaux dirigeants pour prendre les destinées du club. A présent, c'est Walid Sadi qui tient la corde et dont le retour est souhaité par le public sétifien. L'ancien manager de l'équipe nationale fait actuellement l'unanimité dans le milieu populaire de l'ESS, même si Abdelhakim Serrar est également pressenti, mais ce dernier a de nombreux opposants. Alors, l'ESS parviendra-t-elle à retrouver sa sérénité et entamer les préparatifs de la nouvelle saison ? On peut répondre par l'affirmative puisque l'environnement est favorable à Sétif pour instaurer un nouvel état d'esprit, une véritable culture de gestion et des réflexes, qui permettront à l'Entente de se relever et de retrouver son lustre d'antan. Le problème des dettes qui se sont accumulées, la gestion du volet technique avec la mise en place d'une cellule de recrutement qui répond aux critères exigés, la désignation d'un comité pour les jeunes catégories pour éviter la déperdition des jeunes talents, les sources de financement, la mise en place des mécanismes pour une meilleure restructuration du club, telles sont les priorités actuelles des nouveaux responsables si l'on veut réellement assurer l'avenir de l'Entente et préserver ses intérêts, ne serait-ce que pour éviter une autre crise qui pourrait lui être préjudiciable. |
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