Une première décision pleine d'importance a été prise au MCO. En effet,
Chérif El-Ouazzani, le nouveau directeur général de
la SSPA/MCO, s'est « auto désigné » entraineur en chef de l'équipe première et
sera, sauf imprévu de dernière minute, secondé par Sebbah
Benyagoub. D'autres noms sont évoqués pour faire partie
de la nouvelle composante de Chérif El-Ouazzani.
On parle de l'ex-arbitre international Oukil au
poste de secrétaire général, de Benmimoun comme
coordinateur des jeunes, Ouasti Zoubir,
pressenti au poste de manager général et Boubekeur Redjaâ comme conseiller. Certes, les autorités locales sont
en train de déployer des efforts considérables pour un éventuel renouveau du
MCO, mais la problématique ne se limite pas uniquement au volet financier, car
l'engouement populaire que suscite ce mythique club est déjà un investissement.
A moins, encore une fois, qu'on veuille privilégier la paix sociale et calmer
la rue au détriment de l'avenir du club. Le vrai problème du Mouloudia réside au niveau de la gestion avec des
actionnaires qui n'ont rien donné et ne ramènent rien au club. La preuve,
depuis l'installation de Chérif El-Ouazzani, aucune
réunion des membres du conseil d'administration n'a eu lieu pour débattre la
situation du MCO et tracer une feuille de route en prévision de la nouvelle
saison et les objectifs assignés. Le recrutement est à présent freiné en raison
de l'indisponibilité de l'argent et l'indifférence des actionnaires. Là, on
vient d'apprendre que certaines personnes étrangères au club, se prétendent
proches de Chérif El-Ouazzani, ont entamé des
contacts avec de nouveaux joueurs. De quel droit ? La question reste posée. En
revanche, on croit savoir que les Motrani (ex-OM), Achour (USMBA), Bouguelmouna
(ESS), Koulelkheir (JSS), Tabti
(USMBA), Alloui (ASMO), Balagh
(CRB) et toute une armada de nouveaux éléments, sont pressentis. Une réunion
d'urgence est nécessaire entre le nouveau DG de la SSPA/MCO et le conseil
d'administration pour mettre sur pied un plan de travail dans un cadre organisé
et réglementaire. Le temps du bricolage, de la fuite en avant des actionnaires
et des intérêts personnels doit être banni à jamais si l'on veut réellement
redonner au Mouloudia d'Oran la dimension qu'il
mérite. L'ouverture du capital et l'installation d'un nouveau président du CA
de la SPPA sont les deux priorités pour mettre fin à cette mentalité de gestion
approximative. Au fait, qui va négocier le salaire de Chérif El-Ouazzani et les autres employés de la SSPA/MCO ? Les
prochains jours s'annoncent décisifs pour le MCO, un club dont la ferveur
populaire a dépassé les frontières, comme en témoigne la réaction de nombreux
supporters des « Rouge et Blanc » établis principalement en France, qui
s'inquiètent de leur équipe, surtout après le désistement de la société Hyproc, annoncée pourtant comme actionnaire majoritaire.