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Hier
en fin de journée, la CEN devait décider d'écourter les travaux du 13ème
congrès et de passer dans la soirée à l'élection d'un nouveau secrétaire général
et un nouveau secrétariat national de l'UGTA.
Prévu pour deux jours, le 13ème congrès devait, à moins d'un changement de dernière minute, s'empresser d'élire une nouvelle direction. C'est Salim Labatcha qui devait être élu SG de l'UGTA et succéder ainsi à Sidi Saïd qui l'a été pendant 19 ans dont deux par intérim. Pour rappel, le secrétaire général sortant a pris les commandes de l'UGTA en décembre 1997, date de l'assassinat de Abdelhak Benhamouda. Il a géré la centrale syndicale par intérim jusqu'en 2000, année où s'est tenu le 10ème congrès qui l'a élu SG de l'UGTA pour un premier mandat de 5 ans. Il l'est resté jusqu'à hier, jour où il a annoncé qu'il se retirait définitivement de l'organisation. « C'est depuis longtemps que j'ai décidé de le faire parce que je suis malade et mes traitements sont lourds » nous avait-il déclaré dans un article paru dans le Q.O. le mercredi 12 juin dernier. A l'heure où nous mettons sous presse, les congressistes examinaient à huis clos leurs rapports financiers et autres programmes de l'organisation, ses nouveaux statuts et son nouveau règlement intérieur. Les membres du bureau du congrès ne se sont pas contentés du huis clos mais ont demandé aux agents de sécurité de faire sortir carrément du CIC tous les journalistes. La bataille de la succession à Sidi Saïd promettait des envolées verbales et physiques. Ceci étant dit, les arcanes des coulisses donnaient donc Salim Labatcha comme nouveau secrétaire général de l'UGTA pour un mandat de 5 ans. Si les élections se passent comme l'a prévu un travail de coulisses acharné et intense, Labatcha passerait SG après avoir été pendant de longues années président de la fédération de l'agroalimentaire. Il a été militant du PT (Parti des Travailleurs) et a été son député pour un seul mandat puisqu'il a démissionné après avoir contesté la gestion de Louisa Hanoune. C'est hier aussi que les 15 membres du secrétariat national (en comptant avec le secrétaire général) devaient être élus à partir de la composante de la CEN à raison de 4 de l'Est, 4 du centre, 3 de l'Ouest et 3 du sud. L'on disait déjà dans les coulisses que 11 seront nouveaux et 4 anciens. «C'est pour la première fois que le SN de l'UGTA sera composé entre autres par des représentants de la fonction publique et ceux du secteur économique» affirmaient des responsables de l'organisation. Ils rappelaient d'ailleurs que «les nouveaux statuts de l'UGTA vont bannir toutes les mauvaises habitudes qui ont sévi jusque-là au sein de la centrale, plus de cumuls de mandats ou fonctions, plus de suprématie des inactifs sur les actifs et bien moins de mandats pour les retraités». |
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