La régulation ou la rationalisation des dépenses de la CNAS devrait figurer en pole position dans la rencontre régionale prévue le 27 juin à Constantine et qui devrait regrouper des médecins traitants relevant des secteurs privé et public, des chefs de service auprès du CHUC, des directeurs des établissements publics de santé et des directeurs de cliniques privées. Il s'agit de la 11e rencontre régionale CNAS-médecins prescripteurs sous le thème «Agissons en parfaite synergie pour un partenariat durable», indique un communiqué transmis hier à notre rédaction. Les participants doivent trouver des réponses adéquates à l'équation complexe de la régulation des dépenses de la CNAS à travers une prescription médicale à moindre coût, sans pour autant porter atteinte au droit de l'assuré social, et insister sur l'immoralité de la délivrance des arrêts de travail pour maladie tout juste pour justifier des absences et escroquer la CNAS.

Un équilibre difficile à atteindre tant la santé n'a pas de prix. Mais si l'on aspire à une pérennité du système de la sécurité sociale, il est en même temps primordial de limiter ou rationaliser, selon le terme plus «soft», les dépenses médicales qui constituent le plus gros chapitre des dépenses de la CNAS. La contribution des participants à cette rencontre vise à mettre fin à la délivrance des congés de maladie de complaisance et à l'exagération dans les prescriptions médicales.