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Dix
à 12% des couples algériens présentent une infertilité a déclaré, hier, le
docteur Benabadji président de l'association des
gynécologues obstétriciens privés d'Oran AGOPO en marge du 11ème congrès international
de l'AGOPO qui se tient depuis hier et pendant deux jours à l'hôtel le Méridien
d'Oran. Une occasion pour les spécialistes de la santé pour se pencher
sérieusement sur la préservation de la fertilité chez le couple et
particulièrement chez la femme pour des raisons médicales. Ce thème explicité
par le docteur Belmahi directrice du premier centre
de fertilité à Oran et dans tout l'ouest du pays el Mawloud
a permis de mettre en exergue les avancées techniques et scientifiques mises en
place par ce centre afin de préserver la fertilité chez le couple malade et
particulièrement chez la femme. Dans ce registre, on saura que le centre créé
en 2004 envisage au courant de cette année le lancement d'une nouvelle
technique pour améliorer la fertilité chez la femme à travers la préservation
du tissu ovarien, une avancée scientifique qui répondra aux attentes de
dizaines voire des centaines de couples désirant avoir un enfant, apprend-on.
Le centre a déjà lancé la préservation de la fertilité chez la femme grâce aux
techniques de préservation embryonnaire et la préservation des ovocytes et
bientôt celle du tissu ovarien, a indiqué notre interlocutrice, précisant que
cette nouvelle technique se fera dans le cadre d'un travail pluridisciplinaire.
Chez l'homme, le centre recourt depuis des années à la préservation du sperme et aussi celle du tissu testiculaire. Tout en soulignant l'impact de la recherche scientifique et médicale dans l'amélioration de la fertilité, le docteur Belmahi a souligné que 37% à 38 % de naissances sont enregistrées par an à Oran, de quoi donc mettre en exergue les progrès réalisés et d'être toujours à l'écoute du patient. Pour sa part, le président de l'AGOPO, le docteur Benabadji a précisé que la préservation de la fertilité chez le couple et particulièrement chez la femme pour des raisons médicales, soit le cancer ou la chimiothérapie, constitue un thème d'actualité. Même si certaines infertilités ne sont que des baisses momentanées de fertilité, d'autres peuvent trouver des réponses dans des traitements simples et parfois dans de véritables interventions, indique-t-on. Dans ce registre, l'association lance un appel aux pouvoirs publics pour se pencher sur la prise en charge de la fécondation in vitro même si les injections sont remboursées, la prise en charge de la FIV par les services de la CNAS reste largement souhaitée a noté le président. Outre la procréation médicalement assistée PMA, plusieurs thèmes ont été débattus lors de cette première journée dont les réparations des déchirures périnéales, l'endométriose, les menaces d'accouchement prématuré. Des communicants étrangers à l'exemple du professeur Henri Jean Philipe de Paris, le professeur Beatriz Alvaro de Barcelone, le professeur Mahmoud Kaled de Tunis, entre autres, ont pris part à ces journées scientifiques dédiées à la promotion de la formation médicale. Il ya lieu de noter également la présence du président de la société africaine de la gynécologie obstétrique le professeur K. Manory. |
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