
Les
épreuves du brevet de l'enseignement moyen (BEM) ont débuté hier dans les
collèges d'Oran. Près de 25.400 candidats y ont pris part. A la première
journée l'épreuve de langue arabe a été jugée accessible pour la majorité des
candidats. Pour cette matière ces futurs lycéens trouvent le sujet traitant «la
quête du savoir» abordable. «Le sujet de langue arabe était à la portée de tout
le monde», dira une candidate rencontré près du CEM Maître Thuveny
au secteur urbain El Makkari. Si la majorité des
candidats s'accordent à dire que le sujet des langue
arabe était abordable, le sujet de physique l'était bien moins. «J'ai bien
travaillé en arabe, mais je ne pense pas que je vais avoir la moyenne en
physique», dira un candidat.
Le
directeur de l'éducation qui a donné le coup d'envoi a affirmé que toutes les
conditions ont été réunies pour le bon déroulement des épreuves. Il a ajouté
que cette année a été caractérisé par la stabilité, ce qui va sûrement se
répercuter sur les résultats des examens. La première journée a été consacrée
aux épreuves d'arabe et de physique dans la matinée et à l'éducation islamique
et l'éducation civique dans l'après-midi. La deuxième journée aura comme
épreuves, les mathématiques et l'anglais dans la matinée et les sciences
naturelles dans l'après-midi. La troisième et dernière journée sera réservée
aux épreuves de français et d'histoire-géographie la matinée et la langue
tamazight dans l'après-midi pour ceux qui ont opté pour cette langue. Les
résultats, déterminants pour accéder au palier secondaire, seront connus à la
fin du mois. Pour obtenir le BEM, les candidats doivent avoir une moyenne égale
ou supérieure à 10/20. Autre possibilité pour les recalés : l'admission se fera
sur la base de la moyenne obtenue au BEM additionnée à la moyenne annuelle de
contrôle continu divisée par deux. En 2018 un taux de réussite dans l'examen du
BEM de 67% a été registré à Oran. 86 centres d'examen ont été retenus alors que
deux établissements scolaires ont été réquisitionnés pour la correction.
L'académie a réquisitionné cette année près de 6.000 surveillants, agents et
employés administratifs pour la surveillance de ces épreuves.