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De
nombreuses familles recasées dans divers centres de vacances et au Théâtre de
verdure de Trouville, ont lancé, hier, un appel pressant au wali d'Oran pour
leur consacrer un quota de logements dans le cadre des opérations de lutte
contre l'habitat précaire.
Ces familles, rencontrées hier près du siège de la commune d'Aïn El Turck, ont appelé les responsables locaux daïra d'Aïn El Turck., notamment le programme des 500 unités destinées aux habitants de la commune. Recasées depuis plusieurs années, dans différents lieux ne répondant nullement aux conditions élémentaires de vie, des dizaines de familles sinistrées se débattent dans des situations les plus exécrables, qui dépassent de loin tout entendement, attendant un hypothétique relogement. Le cas de ces plus de 100 familles, recasées entre un ancien camping de toile dans le village de Cap Falcon et un ex-centre de colonie de vacance, dans la localité de Bouisseville, censé être provisoire, semblent avoir perdu tout espoir quant à leur prise en charge et ce, en dépit de leurs multiples rassemblements de protestation et leurs requêtes adressées aux responsables concernés. Ces familles qui ont été, comble de l'ironie, recensées à plusieurs reprises, notamment à la veille de chaque scrutin, attendent depuis des années que les autorités honorent leur engagement, vis-à-vis d'eux. Selon des représentants des familles du centre de recasement du village de Cap Falcon, dépendant administrativement de la municipalité d'Aïn El-Turck, qui se sont rapprochés du ?Quotidien d'Oran', l'ancien camping de toile, transformé en centre de recasement, abrite 50 familles, recasées depuis les années 90, qui endurent depuis, un calvaire innommable «Nous avons, plusieurs fois, fait l'objet d'un recensement, mais jusqu'à ce jour nous n'avons rien vu venir ; nous continuons à vivre dans des conditions de vie les plus déshonorantes ». Il y a lieu de signaler, également, qu'environ 70 autres familles vivent dans les mêmes conditions de vie, dans le centre de recasement de la localité de Bouisseville, sise dans ladite municipalité, sans électricité, ni gaz et contraintes d'aller puiser l'eau ailleurs. Notons que plus d'une cinquantaine de familles sont aussi durement confrontées à une situation de déliquescence similaire entre l'ancien boulodrome de Bouisseville et le Théâtre plein air de la localité de Trouville. «Nous avons été informés qu'il y aura bientôt l'attribution de plus de 200 logements dans la commune d'Aïn El-Turck, comme nous avons aussi appris que les responsables de notre commune aspirent à éradiquer, définitivement, ces centres de recasement. Nous espérons que les autorités se pencheront, sérieusement, sur notre cas en nous considérant comme familles prioritaires, à reloger. Pour cela, nos espoirs reposent, totalement, sur nos responsables, notamment le wali et le maire de notre commune», ont fait remarquer les représentants de ces familles. Il importe de noter que seules une quarantaine de familles sinistrées ont été relogées, depuis 2012, à Aïn El Turck. Ces familles avaient, rappelons-le, élu domicile dans l'ancien camping de toile de la localité de Claire Fontaine, qui a été transformé en jardin public. |
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