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En
perspective de la saison estivale, la wilaya d'Oran a pris d'importantes
dispositions pour l'accueil des enfants issus des familles démunies dans le
cadre de l'opération Plan Bleu. Selon des sources proches de la commune de Ain El Turck, des opérations
d'aménagement seront lancées incessamment en vue de l'ouverture de deux camps
de toile et de trois centres de vacances, dès le mois de juillet, au profit des
enfants démunis de la wilaya d'Oran et les enfants du Sud. A l'instar des
années précédentes, les communes côtières de la corniche oranaise accueilleront
des centaines d'enfants de la wilaya d'Oran et des wilayas du Sud. Cette
initiative louable de la direction de la jeunesse et des sports vise à offrir
aux enfants nécessiteux un séjour agréable au bord de la mer. Généralement
encadrés par les associations, ces enfants de la wilaya d'Oran sont pris en
charge pour toute une journée, alors que les enfants venus du Sud bénéficient
d'un séjour d'une dizaine de jours au niveau d'un centre de vacances. Selon nos
sources, les responsables au niveau des communes côtières ont été saisis trois
mois auparavant à travers une instruction du ministère de l'Intérieur et des
Collectivités locales, transmise par la wilaya d'Oran, pour procéder à la
réhabilitation des centres de colonies de vacances en vue de leur exploitation.
L'instruction fait état de l'exploitation de ces centres de vacances pour
accueillir des familles ne disposant pas de revenus suffisants pour la location
dans les hôtels, les complexes et autres lieux de villégiature durant la saison
estivale. Cette formule, une initiative louable pour les petites bourses, vise
également à créer une rentrée d'argent pour les communes côtières en vue de
s'autofinancer, indique notre source. La relance de la formule camp de toile a
également été notifiée dans cette instruction pour accueillir les familles du
sud du pays entre autres.
Cette formule a été, notons-le, expérimentée au cours de la précédente saison estivale avec la mise à disposition à ces familles pour les vacances de deux camps de toile. Il importe de signaler dans ce contexte que les centres des colonies de vacances, essaimés à travers la contrée côtière d'Aïn El Turck, qui faisaient jadis la joie des centaines, semblent avoir tendance à disparaître insidieusement. Une vingtaine de ces centres était répertoriée dans la seule commune d'Aïn El Turck, alors qu'environ une dizaine était installée sur le territoire des communes de Bousfer et d'El Ançor. La mort lente de ces lieux de vacances a commencé à se manifester dès le début de années 90 avant de s'illustrer à travers l'inexplicable renvoi aux calendes grecques de cette formule de vacances, qui suscitait le bonheur pour des enfants issus de différentes couches sociales. En effet, la grande majorité des centres de cette contrée côtière s'est transformée en un lieu de squat pour des familles sinistrées alors que le reste est livré aux mignardises de la nature et les actes de vandalisme. Le temps des joyeuses kermesses, qui égayaient à l'époque l'ambiance de ces centres, semble malheureusement être révolu et ce, pour des raisons liées en partie à la défaillance des entreprises chargées de leur gérance. Toujours est-il que pour tenter de colmater cette brèche, certaines entreprises sollicitent des établissements scolaires de ladite contrée pour organiser des vacances en faveur de colons de la région sud du pays dont la majorité n'a jamais eu l'occasion de voir même de loin la grande bleue. Les trois centres de colonie de vacance, qui demeurent heureusement en activité dans la commune d'Aïn El Turck à la faveur d'une formule concoctée par la direction de la jeunesse et des sports, DJS, accueille en général dans le cadre d'une action de solidarité des enfants sahraouis et/ou du Sud. |
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