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La ministre de
l'Industrie et des Mines, Djamila Tamazirt, a
affirmé, hier, que les constructeurs automobiles qui ne se conforment pas aux
dispositifs et au cahier des charges seront rappelés à l'ordre.
Interrogée en marge d'une rencontre nationale des directeurs de wilayas de l'Industrie et des Mines, Mme Tamazirt a rappelé que l'objectif le plus important de l'industrie du montage des véhicules en Algérie était l'augmentation de l'intégration nationale, à travers la création d'un tissu industriel des PME/PMI. Selon elle «ce dossier sera sujet de contrôles des opérateurs qui ont respecté l'intégration et ceux qui ne l'ont pas respecté pour apporter des correctifs». S'agissant des prix des véhicules fabriqués localement qui demeurent «élevés», la ministre a indiqué que «des constats se font sur le terrain et des correctifs seront apportés si des dépassements sont enregistrés». Concernant le dossier de l'usine Peugeot, en Algérie, la ministre a affirmé que «ce dossier est en train d'être examiné comme tous les autres dossiers», rappelant que tous les opérateurs «sont appelés à respecter le cahier des charges qui a été mis à leur disposition». A une question sur le Secteur économique public dans de cadre de la stratégie de développement industriel, à l'échelle nationale, la ministre a rappelé qu'un dispositif a été mis en place, depuis 2009, portant sur la diversification de l'économie nationale, à travers des actions permettant des partenariats gagnant-gagnant, pour certains secteurs et pas pour d'autres qui sont plus stratégiques. «Les opérations de partenariat se poursuivent et il est clair que ça nécessite du temps afin de sécuriser les intérêts des entreprises nationales publiques ou privées», a-t-elle insisté. Interrogée sur le lien entre le mouvement national (Hirak) et les grèves enregistrées, dernièrement, dans son secteur, la ministre a précisé que «les grèves enregistrées dans le secteur industriel portent sur des revendications sociales», affirmant que «ces grèves ont été accompagnées et prises en charge, notamment, les plus importantes, sur le territoire national, telles celles des entreprises de fer de l'Est et les complexes sidérurgiques». «Pour nous, il s'agit de revendications sociales des plus normales qui s'inscrivent dans le droit syndical. Elles ont été prises en charge, dans le cadre de la concertation et les activités ont repris», a-t-elle ajouté. À propos de la mise à l'arrêt du Complexe sidérurgique d'El Hadjar, jeudi passé, la ministre a expliqué que l'activité du complexe a été suspendue à cause d'un épuisement de ses stocks en matière première (fer) suite à la grève des entreprises de fer de l'Est qui a duré 20 jours, assurant que son activité a repris, après la prise en charge des revendications sociales des employés grévistes. |
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