
Le ministre du
Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Tidjani
Hassan Haddam a annoncé, jeudi à Alger, une
revalorisation des pensions et allocations de retraite à des taux allant de 1,5
à 6% à compter du 1er mai courant. «Dans le cadre de
l'amélioration du pouvoir d'achat des retraités, le Gouvernement a décidé,
après examen par le conseil d'administration de la Caisse nationale des
retraites (CNR), la revalorisation des pensions et allocations de retraite au
titre de l'année 2019, à des taux allant de 1,5 à 6% à compter du 1e mai
2019", a précisé le ministre qui supervisait les travaux d'une Journée
d'information sur la prévention sanitaire dans le milieu du travail en
compagnie du ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme
hospitalière, Miraoui Mohamed. «Ces augmentations qui
seront versées en juin, seront calculées en fonction d'un taux variable qui
tient compte du montant global des pensions et allocations de retraite, a
expliqué le ministre précisant «que les augmentations seront de l'ordre de 6%
pour les pensions dont le montant est inférieur ou égal à 20.000 DA, 3% pour
les pensions dont le montant est supérieur à 20.000 DA et inférieur ou égal à
40.000 DA, 2,5% pour les pensions dont le montant est supérieur à 40.000 DA et
inférieur ou égal à 60.000 DA, 2% pour les pensions dont le montant est
supérieur à 60.000 DA et inférieur ou égal à 80.000 DA et 1,5% pour les
pensions de plus de 80 000 DA». Par ailleurs, le ministre a affirmé que
les clés des professionnels de la santé relatives au système de la carte
électronique «Chifa», utilisées par les praticiens de
la santé (pharmaciens) contractuels avec la Sécurité sociale étaient désormais
«disponibles» et seraient distribuées graduellement aux nouveaux pharmaciens.
Dans le même
contexte, M. Haddam a assuré que «son département
demeure toujours à l'écoute de toutes les préoccupations de ses partenaires
pour offrir les meilleures prestations aux citoyens en général et aux assurés
sociaux en particulier». Pour sa part, le ministre de la Santé a affirmé que son
département «veille à garantir la prévention sanitaire dans le milieu du
travail pour éviter les Troubles musculo-squelettiques (TMS) et leur diagnostic
et contrôle médical ainsi que la mise en place des moyens et conditions
nécessaires pour éviter ces troubles en vue de préserver la santé des
travailleurs et booster le rendement du travail. «Compte tenu de l'importance
de ce volet, l'Etat a mis en place plus de 600 structures spécialisées dans la
médecine du travail relevant du secteur de la santé en vue de prévenir et
promouvoir la santé et prendre en charge les cas touchés par les TMS», a-t-il souligné.