A l'instar
de la précédente saison estivale, l'arrêté de wilaya d'interdiction de la
circulation des poids lourds, sur la corniche inférieure, entre Mers El Kebir et Ain El Turck, prendra
effet à partir du 1er juin, date coïncidant avec l'ouverture de la saison
estivale, a-t-on appris, hier, de sources proches de la commune d'Ain El Turck. Avant le début de la saison estivale 2018, le wali
d'Oran avait promulgué un arrêté d'interdiction de la circulation aux poids
lourds et autres véhicules de gros tonnage, dans les deux sens, sur la route
nationale reliant les municipalités de Mers El Kébir
et Aïn El Turck. A ce
titre, les poids lourds avec un PTAC (poids total autorisé en charge) supérieur
à 2,5 tonnes seront interdits à la circulation, sur la route de la corniche
oranaise, de midi à minuit, durant toute la saison estivale pour assurer une
meilleure fluidité du trafic automobile sur cet axe routier qui enregistre un
important afflux de vacanciers. Les camions de transport de carburant ou de
produits alimentaires pourront toutefois, en cas de nécessité, bénéficier, à
titre exceptionnel, d'un permis de circulation. Pour ces cas « exceptionnels »,
les propriétaires de véhicules poids lourds devront, absolument être munis d'un
permis de circulation délivré par les services de Sûreté, territorialement
compétents. Tout véhicule de transport de matériaux de construction ou de
marchandises non alimentaires (graviers, sable, bois et dérivés et autres
matériaux) sera interdit de circulation entre midi et minuit. En cas de
transgression de cette interdiction, le camion sera systématiquement mis en
fourrière et le contrevenant devra payer une lourde amende. Les embouteillages
sont devenus une hantise pour les automobilistes, durant la saison estivale et
notamment dans les communes balnéaires de la wilaya. Un demi-million de
véhicules sont immatriculés 31.
350.000
visiteurs véhiculés et des centaines de poids loirs entrent, chaque jour, à
Oran. Des millions de déplacements automobiles sont enregistrés,
quotidiennement dans la capitale de l'Ouest qui étouffe sous le poids des
embouteillages. La route de la corniche est devenue particulièrement, synonyme
de bouchons et encombrements durant la saison estivale. Et même au centre-ville
la situation est intenable durant les heures de pointe. Se mouvoir en voiture
dans les grandes artères de la ville n'est plus une tâche de tout repos pour
les automobilistes. Nombreux troquent leurs voitures pour le tramway pour fuir
le stress des embouteillages. Le problème ne cesse d'empirer, d'année en année,
causant des désagréments pour les usagers de la route. Dès 11h, les rues du
centre-ville et de M'dina J'dida sont totalement
obstruées par les embouteillages. La patience et des nerfs d'acier sont requis,
en permanence, pour circuler en voiture, à Oran. Il suffit en fait d'une petite
collision ou d'un chantier de réhabilitation de la voirie au centre-ville pour
créer des bouchons inextricables qui peuvent durer plusieurs heures. Le
stationnement anarchique ou gênant est aussi parmi les principales causes des
embouteillages, à Oran. Des automobilistes stationnent partout, en double voie,
sur les trottoirs ou sur des lieux interdits au stationnement, au centre-ville
et dans les grandes artères commerciales.