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L'Assemblée
générale ordinaire de l'Union des Associations arabes de football (UAFA),
organisée le 17 avril dernier aux Emirats Arabes Unis, a été marquée par un
regrettable incident entre deux responsables algériens, qui se sont donné en
spectacle devant des étrangers.
En effet, l'actuel vice-président de l'UAFA, Mohammed Raouraoua, qui n'est autre que l'ancien président de la FAF, aurait refusé de serrer la main et d'adresser la parole au membre du bureau fédéral, Amar Bahloul, représentant de la Fédération algérienne, à ces travaux. L'ancien patron de la FAF reprocherait à l'actuel membre du BF de s'être déchaîné sur lui lors d'une émission sportive. Un accroc que les deux hommes auraient pu éviter pour ne pas ternir d'avantage l'image du football algérien, déjà très ternie sur le plan international. Mais comme il est souvent le cas, la FAF a tenu à réagir en publiant, hier, un communiqué sur son site Internet, dans lequel elle dénonce un « acte scandaleux et dégradant », estimant que le comportant de Raouraoua est « inélégant et pitoyable qui déshonore le poste de responsabilité de vice-président qu'exerce cette personne au sein de l'UAFA ». Tout en se montrant solidaire avec Amar Bahloul, la FAF « exige de l'UAFA que son vice-président présente des excuses et souhaite qu'à l'avenir ses représentants, et dans le cadre de leurs missions au sein de cette instance, aient droit à plus d'égard et de considération », a écrit la FAF. Mohamed Raouraoua, de son côté, aurait, peut être, dû faire preuve de plus de sagesse pour éviter un tel malentendu que l'opinion sportive aurait bien pu se passer. |
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