La ligue de football professionnel a décidé de se porter partie civile
suite aux déclarations du président de l'USM Annaba, Abdelbasset
Zaïm qui avait indiqué avoir déboursé 7 milliards de
centimes pour arranger les résultats des matches et permettre l'accession de
son équipe en Ligue 2. Selon le président de Annaba,
les équipes de l'USM Khenchella et l'AS Khroub ont utilisé les mêmes procédés pour accéder. Ces
déclarations ont amené la LFP à se porter partie civile et à poursuivre ainsi
le président de l'USMAn, en justice. Il est étonnant
que la LFP réagisse aux déclarations de Zaïm, alors
que d'autres présidents de club avaient fait des déclarations plus graves. Le
président de l'US Biskta avait déclaré, devant tous
les présidents de club, en pleine assemblée générale de la FAF qu'ils ont tous
arrangé des matches.
Sa déclaration a été largement diffusée et reprise par les chaînes TV,
mais aussi sur les réseaux sociaux. A ce jour, le président de Biskra n'a pas
été inquiété et aucune enquête n'a été déclenchée par la FAF ou la LFP,
lesquelles ne se sont pas portées partie civile. Récemment, le président de la
JSK, Mellal a qualifié les dirigeants de la FAF et de la LFP ainsi que les
présidents de club de corrompus sans qu'il ne soit poursuivi en justice. Idem
pour le président de l'O.Médéa, Boukhelkhal
qui a accusé la JSK d'avoir «acheté des matches, la saison dernière pour se
maintenir en Ligue 1». Plus grave encore, le porte-parole de la JS Saoura,
Mohamed Zerouati a accusé le frère du président de
FAF d'user de son influence et d'arranger les résultats des matches avec la
complicité des arbitres. A ce jour, Zerouati n'a pas
été inquiété ou poursuivi en justice. Il est étonnant que la LFP réagisse aux
déclarations de Zaïm et ignore les autres présidents
de club.