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Un
accord de principe a été conclu avant-hier pour débloquer de nouveaux postes
d'emploi dans chaque entreprise et les communiquer à la direction de l'emploi
afin de procéder au recrutement, dans les plus brefs délais, d'un nombre
conséquent de jeunes.
La décision a été prise lundi lors d'une réunion de travail présidée par M. Mouloud Chérifi wali d'Oran, regroupant les directeurs de l'exécutif et les responsables des sociétés et entreprises économiques implantées dans les villes d'Arzew et de Béthioua. Dans ce registre, les intervenants ont passé en revue l'étude et les modalités de création de ces nouveaux postes d'emploi dans ces zones, dans le cadre de l'accompagnement de ces sociétés d'une part et leur participation dans la résorption du chômage d'autre part. Ils sont en effet des dizaines de jeunes chômeurs, voire des centaines de demandeurs d'emploi de Béthioua, Ain El Bia et Mers El-Hadjadj à avoir manifesté ces derniers mois afin de dénoncer leur marginalisation dans le recrutement et revendiquer leur droit au travail. Une grande partie des protestataires sont des diplômés universitaires en attente d'un emploi depuis plusieurs années. Lors du dernier mouvement de contestation, les protestataires se sont rassemblés devant l'agence de l'emploi de Béthioua et avaient bloqué l'accès principal menant vers la zone industrielle 3, empêchant tout véhicule de regagner cette zone. Les jeunes des trois communes avaient affirmé qu'ils ne peuvent plus accepter leur statut de chômeur alors qu'ils résident dans une zone riche en opportunités d'emploi et où plus de 70 sociétés nationales et étrangères sont implantées. Il y a une quinzaine de jours, près d'une centaine de jeunes chômeurs de la daïra d'Arzew, âgés entre 25 et 46 ans, ont signé une pétition accompagnée d'une lettre au chef de daïra pour dénoncer ce qu'ils qualifient de discrimination dans le recrutement par les différentes sociétés algériennes ou étrangères implantées dans la zone industrielle. Bien qu'ils soient résidents de cette daïra à proximité de la plus importante zone pétrochimique du pays, ces jeunes chômeurs se disent exclus et marginalisés de toute opération d'embauche effectuée par les différentes sociétés sans motif justifiant ce refus de recrutement. Selon les représentants de ces jeunes, «nous demandons notre droit au travail dans cette zone qui regroupe un nombre important de sociétés à l'exemple de Sonatrach, Tosyali, Total, Sorfet et bien d'autres et nous ne comprenons pas pourquoi les jeunes, habitant Arzew, sont toujours écartés des opérations de recrutement qui sont effectuées». Pour les représentants des signataires de la pétition, «toutes nos tentatives auprès de l'agence de l'emploi (ANEM) d'Arzew pour régler le problème ont été vaines. Nous n'avons reçu que des promesses sans suite au moment où les recrutements continuent sans faire appel aux jeunes d'Arzew». Devant cette situation, ces jeunes avaient demandé l'intervention du chef de daïra pour prendre en charge leurs revendications et instaurer l'égalité des chances dans le recrutement sans «favoritisme ni passe-droit», selon leurs déclarations. Il y a lieu de signaler que l'année dernière, de jeunes chômeurs avaient organisé un rassemblement de protestation, bloquant la voie ferrée de la ligne Oran/Arzew. A l'instar de leur précédente action de contestation, les jeunes avaient revendiqué le droit à un emploi dans les zones industrielles du port, etc. A l'origine de ce malaise, la détérioration de leur cadre de vie et le chômage, selon un représentant des contestataires. Par ailleurs, lors de la séance de travail tenue avant-hier plusieurs suggestions ont été avancées afin de porter toutes les facilitations possibles pour la création de nouveaux postes d'emploi et venir en aide à ces chômeurs. |
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