La
dégradation de pratiquement toutes les aires de jeux, essaimées à travers la
municipalité d'Aïn El Turck,
par des actes de vandalisme, perpétrés par l'incivisme en toute impunité, a
fait réagir des familles qui ont pris attache avec «Le Quotidien d'Oran» pour
interpeller les responsables concernés. «Des apports considérables ont été
nécessaires pour réaliser ces aires de jeux, qui ont été, allégrement,
détériorés par des individus dénués de tout civisme sans être pour autant
inquiétés. L'exemple le plus navrant de la petite aire de jeux Akid Abbes, située à proximité de l'Unité de la protection
civile, qui a été, ironie du sort, transformée en lieu de beuverie pour les
marginaux et ce, sans émouvoir quiconque ni encore moins susciter une
quelconque réaction chez les responsables concernés.
«Ce
laxisme a malheureusement, beaucoup favorisé l'étendue de ce massacre à ciel
ouvert», ont déploré des familles vivement désappointées par ce piteux constat.
Toujours est-il que selon le constat établi sur le terrain par «Le Quotidien
d'Oran», la criarde absence d'entretien, ainsi que de suivi rigoureux et
régulier, ont contribué à l'éradication pure et simple de ces petits espaces,
qui faisaient la joie des enfants. Là où le bât blesse réside dans le fait que
ces aires de loisirs, qui ont été' pour la plupart' réceptionnés moins de
quatre années auparavant et ayant englouti des milliards pour leur réalisation,
se trouvent, aujourd'hui, dans un déplorable état. Ce désolant constat n'a
nullement fouetté les consciences et encore moins suscité une réaction des
responsables concernés, à même de tenter de sauver ce qui reste des meubles à
travers des opérations de restauration. Le regard du promeneur dans la
municipalité d'Aïn El Turck
est désormais agressé par l'état de déliquescence, qui va crescendo de ces
petites aires de loisirs pour enfants dont la grande majorité est tapissée d'un
éventail varié de toutes sortes de détritus en guise de gazon, allant des
tessons de bouteilles de boissons alcoolisées aux fameux sachets bleus, hideux
décor incontesté, qui s'est inséré dans les paysages à la faveur de
l'insouciance manifeste des uns et des autres. « C'est vraiment désolant de
constater, sans pouvoir rien faire, la descente aux enfers de ces aires de jeux
et de détente », a commenté un riverain vivement désappointé, domicilié à
proximité du petit jardin de Bouisseville, qui s'est
exécrablement et rapidement réduit en peau de chagrin un laps de temps après sa
récente restauration. Signalons dans ce même contexte que hormis le jardin
public de la localité de Claire Fontaine, qui du reste nécessite beaucoup plus
d'attention et autant d'entretien, aucun lieu de détente n'a été aménagé pour
les familles.