![]() ![]() ![]() ![]() Le président de la commission électorale de l'assemblée générale élective
de la FAF en 2016, Ali Baâmeur, a confirmé que
l'élection de l'actuelle FAF que préside Kheireddine Zetchi est «illégale». Connu pour son franc-parler et son
militantisme pour le football, Baâmeur a été désigné
par l'assemblée générale de la FAF pour présider la commission électorale. Baâmeur a indiqué qu'il a été contraint de démissionner
suite à une injonction du ministère de la Jeunesse et des Sports qu'il a
qualifiée de «coup de force». «J'ai refusé de cautionner l'injonction du MJS
car la commission que je présidais était souveraine. Après avoir rejeté les
dossiers de candidature, j'avais décidé de reporter l'AG élective de la FAF et
de convoquer une nouvelle assemblée conformément aux statuts de la FAF et de la
FIFA», a-t-il dit.
Baâmeur a précisé «qu'aucune liste de candidatures n'était complète ou répondait aux critères réglementaires». Baâmeur qui a fait allusion à «des hauts responsables de l'Etat», a ajouté qu'il avait «refusé la liste imposée par le MJS et déposée hors délai à la commission électorale». Du coup, Baâmeur s'était retiré et c'est l'ancien président de la JS Saoura, Mohamed Zerouati, actuellement porte-parole de la JSS, qui a présidé la commission électorale avec le président de l'ES Sétif, Hacen Hammar. Cela explique la récente sortie médiatique de Zerouati qui a présenté «ses excuses au peuple algérien» et a demandé «pardon à Baâmeur pour avoir cautionner le coup de force du MJS et l'élection de Zetchi». En ce sens, Baâmeur qui a refusé de saisir la FIFA pour éviter des sanctions au football algérien, a appelé à «l'organisation d'une assemblée générale extraordinaire de la FAF pour mettre de l'ordre dans les affaires du football algérien». |
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