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Des membres du bureau fédéral
ayant annoncé qu'ils étaient démissionnaires, ont fait marche arrière. A
l'exception de Messaoud Koussa qui a officiellement
démissionné pour protester contre les pratiques de la FAF, notamment en matière
d'arbitrage, les autres membres ont décidé de renoncer à leur menace de
démissionner. En ce sens, la FAF qui a rendu public un communiqué, dimanche
soir à l'issue de la réunion du bureau fédéral, dans lequel elle a mis l'accent
plus sur «l'élan de solidarité de ses membres et des présidents des ligues».
«Le Bureau fédéral (BF), réuni ce dimanche 31 mars 2019 en session mensuelle
ordinaire, a été marqué par un élan de solidarité de ses membres et des
présidents des ligues présents qui réitèrent leur engagement à continuer à
œuvrer pour le développement du football national», lit-on dans le communiqué
de la FAF.
Non seulement la fédération n'a pas communiqué sur les décisions prises lors de cette réunion, mais elle n'a pas réagi à toutes les révélations l'ayant ciblée récemment tout au long de la semaine. Après les graves révélations du porte-parole de la JS Saoura, Mohamed Zerouati, concernant l'illégalité de la FAF, c'est le président de la JS Kabylie, Cherif Mellal, qui accuse la FAF d'être irrégulièrement élue. La réaction ou le démenti de la FAF se font toujours attendre et ce n'est certainement pas la solidarité des membres du BF et des présidents des ligues qui va sauver l'actuel bureau fédéral. Il se trouve que la FAF est une création de l'ancien MJS dans la mesure où les élections ayant permis à Kheireddine Zetchi de devenir président de la FAF ont été truquées, selon Zerouati, à qui on demandera certainement les raisons de son silence depuis tout ce temps. En attendant l'assemblée générale ordinaire (bilan) qui se tiendra le 24 avril prochain, la FAF est plus que jamais fragilisée. Il se trouve aussi que des présidents de club sont en train de s'organiser pour rejeter le bilan de l'actuelle fédération. Les arguments avancés par ces présidents de club concernent notamment les engagements non tenus du président de la FAF de relancer le professionnalisme et de doter les clubs des moyens nécessaires. Ces mêmes présidents de club reprochent à la FAF de s'occuper des centres de formation, alors qu'elle aurait dû aider ou accompagner ces clubs à lancer leurs propres centres de formation. Mais là, il faut avouer que depuis l'avènement du professionnalisme, la formation n'a jamais figuré dans les objectifs des clubs, qui ont bénéficié pourtant d'assiettes pour bâtir leurs propres centres. Ils ont en revanche excellé dans la dilapidation de l'argent public et les subventions de l'Etat. Ceci dit, pour l'heure, il existe autant d'éléments qui affaiblissent la FAF laquelle compte sur le soutien des présidents des ligues, lesquels sont également décriés. |
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