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Le CSC a créé l'exploit au stade
Ahmed Zabana. En toute objectivité, les Sanafirs ont amplement mérité leur qualification aux
demi-finales de la coupe d'Algérie pour la quatrième fois de leur histoire. Si
le CSC a donné une leçon de football à son homologue du Mouloudia
d'Oran, son entraîneur Denis Lavagne a parfaitement
géré son match par rapport à l'objectif assigné. En effet, le coach français du
Chabab a pris des risques, contrairement à Cavalli
qui a misé sur une stratégie ultra défensive.
Lavagne a opté pour une équipe offensive avec trois attaquants, Belkhier, Belkacemi et Aichi et un milieu de terrain plein de complémentarité avec le trio Yettou - Benkouider - Lamri et en l'absence de Haddad et Beldjillali. Au vu de sa prestation, le CSC n'a pas volé son billet pour le carré d'as, au contraire. « Au vu de notre domination, mon équipe a largement mérité sa qualification, bien que l'arbitre nous a refusé un but des plus valable dans les prolongations. Nous avions eu plusieurs opportunités pour tuer le match et éviter d'aller à la série des tirs au but. Cette qualification va nous motiver davantage pour la suite de notre parcours et permettra à nos joueurs d'aborder le prochain match de la Ligue des champions face à l'ES Tunis avec un bon moral. Cela va nous galvaniser à jouer à fond nos chances dans cette compétition continentale », a tenu à souligner Denis Lavagne, visiblement satisfait à la fin du match de la prestation de son équipe. De l'avis de tous les présents, le CSC commence à prendre une autre dimension grâce à la patte de Lavagne qui a réussi à donner une certaine assise de jeu et une discipline tactique à son équipe en un laps de temps assez court mais avec, il faut le souligner, des joueurs ayant du répondant sur le plan technique. Ce qui n'est pas le cas du MCO dont la plupart des éléments accusent un déficit dans ce domaine. L'autre différence réside dans le travail des dirigeants qui sont parvenus à monter une équipe capable de répondre aux exigences des ambitions du club tout en insistant sur la discipline. C'est ce qui explique le déplacement des milliers de Sanafirs qui accompagnent leur équipe dans ses différents déplacements. Cela signifie clairement que la formation du CSC commence à donner confiance à ses fans. En somme, le Chabab, après avoir raté sa première sortie face au MCO au match-aller, s'est bien ressaisi en tenant à faire respecter la différence de gestion entre les deux clubs. Il y a comme une complicité réciproque. L'image montrant le manager général, Tarek Arama, jubilant, bras levés au ciel en signe de victoire, avec ses supporters, en est la parfaite illustration de la confiance et du travail accompli jusque-là. |
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