Contrairement
aux années précédentes et selon le constat établi par ?Le Quotidien d'Oran', un
nombre restreint, très insignifiant de familles, d'Oran notamment, a convergé
vers la contrée d'Aïn El Turck
pour passer un séjour en bord de mer durant les vacances scolaires
printanières. Les évènements que traverse, en ce moment, le pays sont à
l'origine de cette nette régression du nombre de vacanciers en cette période de
l'année. En effet, la grande majorité des familles, ayant pour habitude de
séjourner, dans cette contrée, durant les vacances de printemps, ont évité le
déplacement. Du coup les hôteliers, les complexes de villégiature et autres
résidences proposant des appartements à louer, se sont retrouvés dans le creux
de la vague avec très peu, voire pas du tout de clientèle. Celle-ci ne se
bouscule point, en effet, au portillon comme précédemment au cours des
précédentes vacances scolaires du printemps. «Dans le cas où cette situation
persisterait encore plus, il est fort probable que nous serions dans
l'obligation de mettre la clé sous le paillasson, en attendant la suite des
évènements. Nous ne pourrons pas faire face aux frais nécessaires à notre
activité si les recettes sont insuffisantes pour amortir les dépenses », a
déploré avec une pointe de dépit, le gérant d'un complexe, abordé à ce propos
par ?Le Quotidien d'Oran'.
Un
son de cloche similaire s'est fait entendre chez nombre de restaurateurs,
installés dans la municipalité d'Aïn El Turck. « C'est une véritable période de vaches maigres.
Nous avons effectué des commandes supplémentaires en tablant hélas sur
l'affluence des familles durant ces vacances de printemps. L'ironie du sort
veut que cette période en question précède de quelques jours, seulement
l'entame du mois sacré, synonyme de fermeture des établissements de
restauration. C'est un inévitable manque à gagner qui s'annonce déjà », a
commenté en substance un restaurateur désappointé avant de renchérir «
j'envisage, d'ores et déjà, de limiter au maximum le nombre du personnel ». Il
y a lieu de noter, également, que le même constat a été relevé, sur les plages
et les zones boisées, où les bivouacs concoctés, habituellement par les
familles, en cette période de l'année se font très rares et ce, en dépit des
bonnes conditions météorologiques. Les solariums clandestins, qui ont fait leur
apparition précoce, sur les plages, d'une saleté des plus exécrables de cette
contrée avant les évènements, ont depuis, dans la grande majorité, spontanément
disparu comme par enchantement. Quelques uns d'entre
eux tentent vainement de se consoler en installant leurs équipements les fins
de week-ends, mais cependant cela n'est pas évident avec la rareté de la
clientèle.