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Considérés comme une véritable mémoire vivante, les
escaliers de la ville de Tiaret connaissent une nouvelle vie à la faveur d'une
opération de réhabilitation initiée par la commune. En effet, après un coup de
lifting donné aux escaliers de « Drodj El-Hadid » au niveau de la « Place rouge », « Drodj Ba Salem » en face de la Medrsa
et « Drodj el glizia »
donnant sur le boulevard Ben Badis, des jeunes ont eu
l'heureuse idée d'embellir les escaliers de la vieille mosquée « El Atik » surplombant la fontaine publique « Aïn El Kerma ».
Depuis plusieurs jours, des jeunes volontaires, munis de seaux de peinture et de pinceaux, travaillent du matin jusqu'au soir pour repeindre les marches avec des couleurs flamboyantes, changeant du tout eu tout le décor autour de la plus ancienne mosquée. Ces jeunes volontaires qui s'attirent l'admiration de toute la ville ne comptent pas s'arrêter là puisqu'ils prévoient de relooker d'autres escaliers de la ville dans les prochains jours. Pour rappel, un montant d'un milliard de centimes a été dégagé sur le budget de la commune pour la réhabilitation des escaliers de la ville. Les travaux ont été confiés à une entreprise locale qualifiée pour relooker ce qui est considéré ici comme de véritables armoiries et des espaces mythiques chargés d'histoire et de souvenirs pour les Tiarétiens. Depuis de nombreuses années, les escaliers de «Drodj Delma» jusqu'au «Drodj Salem» en passant par «Drodj el Medersa», «Drodj Roca», «Drodj Casino», «Drodj Sidi Khaled» ou encore «Drodj Bata», ces véritables monuments, datant pour la plupart de l'époque coloniale et qui ont tous une histoire liée à des personnages ayant marqué la cité et la révolution algérienne, tombent en ruine avec des trous béants, véritable piège pour les usagers. |
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