La violence dans les stades se propage à une allure inquiétante. Cette
fois-ci, de graves incidents se sont produits à Aïn-M'lila
et Béjaïa. Lors du match ASAM-CABBA, les joueurs d'Ahly ont regagné les vestiaires dans la confusion la plus
totale. Des images regrettables pour un simple match de football. Le président
du CABBA, Anis Benhamadi, a affirmé à l'issue de
cette rencontre que son équipe « a vécu l'enfer ». Selon lui et les témoignages
des autres dirigeants, tout a été manigancé. Dans les vestiaires, le service
d'ordre a éprouvé toutes les peines du monde pour remettre de l'ordre. Là, on
se demande sur l'utilité de la présence de personnes « étrangères ». C'est
devenu une marque déposée chez certains présidents de club qui n'hésitent pas à
user de tous les moyens pour remporter leurs matches. Sont-ils conscients des
dangers de ce phénomène de la violence ? Nous en doutons car il y a des
intérêts derrière ces actes de violence. A Béjaïa, le
match JSMB-ASO a été interrompu une dizaine de minutes. L'arbitre Bekouassa Lotfi ayant constaté que la sécurité des joueurs
n'était pas assurée, a été contraint d'arrêter le match en raison des jets de
pierres et autres projectiles juste après le deuxième but inscrit par les
visiteurs. Selon nos sources, les supporters bejaouis
regroupés aux alentours du stade (huis clos) n'ont pas hésité à balancer toutes
sortes de projectiles depuis l'extérieur. Profitant de la situation, Zaoui Samir a tenté d'influencer l'arbitre pour mettre un
terme à la partie. Voilà aussi un comportement condamnable de la part d'un
entraineur, censé d'être un exemple. Par ailleurs, nous avons appris également
que la rencontre mettant aux prises la formation d'Aïn
Kercha à son hôte du jour, le Chabab
Milia, match de championnat de Régionale Une de Constantine, a été arrêtée. La
raison ? Les joueurs locaux ont commis l'irréparable en agressant le trio des
arbitres juste après l'ouverture du score des visiteurs. C'est dire que ces
graves incidents n'arrangent aucunement notre sport-roi. Il est impératif de
trouver des solutions et prendre des sanctions les plus lourdes pour mettre fin
à ces dépassements et débordements, qui commencent à prendre une tournure
inquiétante, ce qui est franchement inadmissible.