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A
l'issue du relogement de plus de 1.600 familles à Sidi El Bachir et la démolition
de toutes les constructions illicites, les autorités locales ont décidé de
récupérer l'assiette pour lancer un important chantier d'habitat. Pas moins de
500 logements de type promotionnel aidé seront réalisés dans ce site, de quoi
répondre aux attentes de la population attirée par cette formule. Juste après
la démolition, le wali d'Oran a ordonné le lancement des opérations de
déblaiement et de terrassement, avant la pose d'une clôture. Le chef de
l'exécutif a insisté pour l'achèvement des travaux de terrassement dans les
plus brefs délais pour lancer le projet de réalisation des logements et éviter
ainsi le squat de l'assiette. Il y a lieu de signaler qu'au lendemain de
l'attribution de 1.600 logements sociaux au profit des familles du bidonville
de Sidi El Bachir, les responsables de la wilaya d'Oran et de la daïra de Bir El Djir ont entamé une vaste
opération pour la démolition de plus de 600 constructions illicites érigées sur
plus d'une dizaine d'hectares. Le wali d'Oran a insisté auprès des responsables
de la daïra et de la commune de Bir El Djir pour l'éradication totale de ce bidonville avant la
fin de l'année en cours.
Ainsi, après l'éradication des trois grands bidonvilles de Ain El Beida et Cheklaoua et de Hai NakhIl a l'entrée de Sidi Chahmi, les autorités locales semblent décidées à mettre un terme à la bidonvilisation de la ville. Il s'agit de quatre des plus importants et anciens bidonvilles d'Oran qui ont été éradiqués à la faveur d'une grande opération de relogement lancée depuis 2015. Cette opération sera suivie par la démolition d'autres constructions illicites au niveau du quartier des Planteurs. Plus de 2.000 familles ont été relogées au niveau de ce quartier ainsi qu'à Ras El Ain ou plus de 400 constructions illicites ont déjà été éradiquées. Le wali d'Oran avait affirmé la volonté des pouvoirs publics de débarrasser la deuxième ville du pays des taudis qui entraînent des commerces et un trafic profitables à certaines personnes aux dépens de la ville. Le plus grand nombre des constructions illicites a été recensé dans les communes d'Es-Senia et Bouâmama (ex-El Hassi). La dynamique que connaît le secteur de l'habitat et la consistance des programmes conforte les autorités locales dans la volonté d'éradiquer totalement les constructions précaires. Ces maisons de fortune sont réparties sur trente bidonvilles. |
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