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Le Premier ministre Ahmed Ouyahia, avait affirmé que les zones frontalières du pays
faisaient l'objet d'un intérêt et d'une intention particuliers du gouvernement
qui a initié plusieurs programmes de développement à moyen et à long termes,
par la mobilisation d'importantes enveloppes financières, à la création de
nouveaux postes d'emploi et de nouvelles activités commerciales productives.
Qu'en est-il de la wilaya de Tébessa, faisant partie des hauts plateaux de
l'est, d'une bande frontalière de près de 300 kilomètres, du nord au sud,
englobant une dizaine de communes (Ouenza, Aïn Zerga, El Meridj, El Houijbet, El Kouif, Bekkaria, Oum Ali, Elma Labiod, Saf Saf
Ouesra, Bir El Ater, Negrine), si les
initiatives ne manquent pas, quels sont les résultats concrets ? Le wali Attallah Moulati, dans ses
nombreuses sorties sur le terrain annonçait sur un ton rassurant l'engagement
des autorités de la wilaya, à prendre en charge les projets de développement
inscrits ou en cours de réalisation.
Certaines restrictions d'ordre budgétaire étant levées, donc la relance semble sur de bonnes voies, l'urgence serait de réduire les disparités. Faudra-t-il encore encourager la promotion de projets d'investissement, seul salut pour une véritable embellie socio-économique, notamment dans des créneaux porteurs, agriculture, industrie, tourisme ? Ce sera aussi, à travers l'adhésion des entités locales (APC), promoteurs privés et potentialités en ressources humaines compétentes. Lors de la tenue de la rencontre nationale sur le développement des zones frontalières, en octobre 2018, les objectifs fixés concernaient « la vulgarisation de la stratégie nationale d'aménagement et de développement des zones frontalières et ce, d'une manière concertée dans une vision multisectorielle et transfrontière. Veiller à la mise en cohérence des actions de développement des zones frontalières, déjà initiées au niveau local, dont l'objectif final : rattraper certaines insuffisances, fixer les populations par l'amélioration du cadre de vie des citoyens (habitat, éducation, formation, santé, emploi, énergie, assainissement, AEP, routes?) Ainsi que la relance et l'impulsion de la dynamique de développement et la promotion de l'attractivité de ces territoires ». Les zones frontalières sont habitées par 3% de la population totale, elles s'étendent sur 42% de la superficie totale du pays, et sont inscrites comme une priorité des pouvoirs publics. |
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