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La commission de discipline de la Ligue de football professionnel a
traité avec célérité le dossier de l'entraîneur - adjoint de l'O Médéa, Kamel Harkabi, qui a accusé le président de la FAF, Kheireddine Zetchi, d'avoir
sollicité Médéa par le passé pour arranger le résultat d'un match OM - PAC. Harkabi qui a fait ces déclarations samedi dernier, a été
suspendu jeudi dernier pour une année ferme par la commission de discipline
avec une amende financière de 200.000 DA (20 millions de centimes). Harkabi a été auditionné et n'a apporté aucune preuve à ses
accusations et en a eu pour une année ferme. Cette sanction pourrait paraître
ordinaire dans la mesure où la commission de discipline de la LFP a appliqué la
réglementation en vigueur et a sanctionné l'entraîneur - adjoint de Médéa qui
s'était rétracté, d'autant plus que les dirigeants de son club ne l'avaient pas
soutenu. Toutefois, il y a eu des cas similaires cette saison et les sanctions n'ont
pas été aussi fermes et sévères. A commencer par le porte-parole de la JS
Saoura, Mohamed Zerouati qui avait accusé devant les
caméras le frère du président de la FAF, en citant son nom, en l'occurrence Hacen Zetchi. Selon Zerouati, le frère du président de la FAF « manipule les
arbitres pour arranger les résultats des matches de championnat ». Zerouati n'a pas daigné se présenter devant la commission
de discipline de la LFP, laquelle lui a infligé une suspension de? six mois
dont trois mois fermes !
Le président de l'ES Sétif, Hacen Hamar, avait déclaré, lui-aussi, qu'il soutenait Zerouati dans ses déclarations, affirmant qu'il y a arrangement des matches. A ce jour, Hamar n'a pas été inquiété puisqu'il n'a été ni convoqué, ni auditionné, ni sanctionné. De son côté, le président de la JS Kabylie, Cherif Mellal, a tiré sur les présidents de la FAF et la LFP sans aucune obligation de réserve. Il a accusé les dirigeants du football algérien de mafia et n'a pas cessé de dénoncer la corruption dans le football algérien. Il a accusé les présidents de la FAF et de la LFP d'être « illégitimement élus ». Mellal n'a écopé que de six mois de suspension. Mieux encore, la FAF et la LFP l'avaient supplié pour ainsi dire afin qu'il introduise un appel et voir sa suspension réduite. En effet, la suspension de Mellal a été réduite comme si de rien n'était. Du coup, il est à se demander quel barème disciplinaire a été appliqué pour sanctionner l'entraîneur - adjoint de Médéa, le porte-parole de Saoura et le président de la JSK. |
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