Les membres désignés dans l'académie de la langue tamazight n'ont pas été installés dans leurs fonctions, a déclaré avant-hier le président de cette institution, Mohamed Djellaoui.

Ce dernier a précisé hier à Tizi Ouzou devant la presse en marge de la célébration du troisième anniversaire de l'officialisation de tamazight que «nous n'avons pas été encore installés et ne connaissons encore pas où elle sera domiciliée pour qu'on puisse travailler». En réponse à une question sur le choix de la quarantaine de membres de cette institution, Djellaoui regrette que des compétences à l'image des Salem Chaker, Ramdane Achab et Youssef Necib ne fassent pas partie de cette académie, avant de souligner que les nominations obéissaient au critère «d'équilibre régional».

Néanmoins, il a soutenu que l'institution qu'il dirige les associera ainsi à d'autres compétences dans les travaux de l'académie. Quant au choix de la graphie, Djellaoui a précisé que la décision sera prise à base des conclusions des travaux des commissions spécialisées qui examineront les différentes variantes. Il n'est pas question de céder «à un choix politique au détriment d'une option académique», selon le même responsable.