Mise
en place il ya plus d'un mois, la commission chargée
de lutter contre les extensions illicites est à pied d'œuvre dans plusieurs
cités implantées sur le territoire de la commune de Ain El Turck,
a-t-on appris de sources proches des services de l'urbanisme de l'APC. D'ores
et déjà, une dizaine de mises en demeure ont été adressées à des locataires
contrevenants et un délai leur a été accordé pour procéder àla
démolition de leurs extensions llicites, avant
l'intervention des services de la commune et de la force publique pour procéder
à la démolition. Nos sources indiquent qu'à l'issue de sa rencontre avec les
maires de la wilaya, le wali d'Oran a donné de fermes instructions pour s'attaquer
au phénomène des espaces publics squattés par des locataires au niveau des
citées et par les commerçants, notamment au niveau des centres urbains. Nos
sources indiquent que le chef de l'exécutif a insisté sur la libération de tout
espace public exploité sans autorisations, si besoin avec le recours à la force
publique. A ce titre, et selon nos sources, une opération de contrôle a été
lancée par les services de l'urbanisme des communes côtières pour contrôler
l'ensemble des cités et dresser un compte rendu sur toute extension opérée au
niveau des balcons, ou des espaces publics squattés. La transgression relative
à l'extension illicite opérée au bas des immeubles des cités essaimées à
travers la municipalité d'Aïn El Turck
semble avoir tendance à prendre des proportions démesurées. Lors d'une visite
effectuée dernièrement à Aïn El Turck,
le wali d'Oran a exhorté les responsables locaux d'éradiquer cette infraction
qui défigure les paysages. Le chef de l'exécutif a été ferme en donnant des
instructions concernant le lancement d'une opération de lutte contre le squat
des espaces publics, au niveau des cités. Une vingtaine d'extensions illicites
a été démolie, à cette époque, au niveau de la partie haute de la localité de Bouiseville, dans une cité longeant la double voie menant
au village de Cap Falcon par les services de l'APC. Il s'agit en fait
d'extensions ceinturant partiellement des habitations, qui ont été érigées par
les locataires des logements situés aux rez-de-chaussée des immeubles dans ces
cités.
Il
importe de noter que le phénomène des extensions illicites se pose avec acuité
dans la municipalité d'Aïn El Turck
au même titre que les trois autres communes de cette daïra. Cette transgression
a été aussi relevée au niveau de la cité des 350 logements sociaux dans ladite
municipalité et le quartier El Bahia à mi-chemin du village de Cap Falcon dans
plusieurs localités côtières. Il importe aussi de noter dans ce volet que le
phénomène des constructions illicites a également pris des proportions presque
incontrôlable et l'ironie du sort veut que ce soit la zone d'extension
touristique, ZET, englobant le village de Cap Falcon, la localité de la
Madrague et le lieudit Pain de Sucre, qui est la plus touchée par la
bidonvilisation et ce, avec l'installation de plusieurs regroupements de
masures hideuses, qui enlaidissent le paysage.