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Des
habitants de la coopérative Larbi Ben M'hidi sise sur
les hauteurs de la localité de Bouiseville, dans la
municipalité d'Aïn El Turck,
se sont rapprochés du Quotidien d'Oran pour attirer l'attention du wali d'Oran
sur les déboires auxquels ils sont durement confrontés pour leur régularisation
administrative et ce, depuis près d'une décennie. Tout en exhibant des
documents pour l'acquisition d'un lot de terrain, destiné à la construction de
leurs habitations, nos interlocuteurs dénoncent vivement « le fait de n'avoir
pas été régularisés après la construction de leurs habitations et ce, en dépit
des démarches qui ont été entreprises conformément à la règlementation en
vigueur et des requêtes adressées aux responsables concernés. Le laxisme des
uns et des autres a enfanté la déliquescence dans notre situation», avant
d'ajouter « nous revendiquons tout simplement nos droits de citoyens de la
République ».
Documents à l'appui, les mêmes interlocuteurs ont également insisté sur le fait que « la coopérative Larbi Ben M'hidi est en réalité domiciliée dans la localité de Trouville, alors qu'elle a été réalisée sur les hauteurs de Bouiseville. C'est aberrant ! Et nous avons signalé cet inexplicable état de fait aux responsables concernés mais malheureusement nos correspondances sont restées sans suite ». D'autres témoignages poignants et lourds de sens ont été formulés par les habitants de la coopérative Larbi Ben M'hidi à propos de ce qu'ils ont qualifié « de réseaux mafieux, spécialisés dans la dilapidation du foncier dans cette partie de la wilaya d'Oran, à la faveur d'une certaine complaisance apportée par des uns et des autres ». Une mère de famille qui acheté une parcelle de terrain au sein de cette coopérative, mitoyenne au côté opposé de l'enceinte de l'entrée principale de l'hôpital Dr Medjbeur Tami, pour construire une habitation n'a pas caché son exaspération face au parcours du combattant dont elle est durement confrontée depuis des années pour la régularisation de sa situation administrative. « J'ai été obligée de mettre au clou mes bijoux de famille et emprunter pour aider mon époux à bâtir un toit afin d'abriter notre famille. Je me sens flouée car je me suis aperçue, trop tard hélas, qu'un réseau d'évacuation des eaux usées de l'hôpital longe une grande partie de ma maison », a déploré avec une pointe de dépit notre interlocutrice. Toujours est il que las d'attendre, les habitants de cette coopérative ont décidé de saisir le wali pour le prier de les aider à démêler ce compliqué écheveau qui est à l'origine de leurs multiples contraintes et autres désagréments, générés par une situation administrative pendante depuis des années. |
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