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En
dépit des opérations de lutte contre l'occupation illicite des trottoirs,
espaces et des terrasses, nombreux sont les propriétaires de magasins et les
gérants de cafés qui continuent à squatter ces espaces considérés comme
patrimoine communal. Cette situation est à l'origine d'un préjudice financier.
Pour mettre terme à ses agissements, une commission chargée de contrôler les
espaces squattés, sera installée par la commune d'Oran. Cette commission aura
pour mission d'assainir cette situation. Des sanctions, mises en demeure et
amendes seront prises contre les contrevenants.
La loi est claire, quand il s'agit d'un trottoir exigu le commerçant n'a aucun droit d'occuper l'espace. Mais quand le trottoir mitoyen au commerce est assez large, le propriétaire du café ou du commerce doit se rapprocher des Services de la commune et déposer une demande pour l'exploitation d'une partie de l'espace. Au cas où la demande et acceptée, tout commerçant doit verser une redevance sur la base d'un contrat avec les services de la commune. Il est aisé de constater que les retombées fiscales pour ces seuls établissements pourraient renflouer les caisses de la commune. Cette mesure entre, aussi, dans le cadre de la lutte contre l'informel qui pullule et vise à mettre fin aux désagréments occasionnés par l'occupation des trottoirs, l'obstruction des édifices publics et des voies. Dans ce cadre une large opération d'assainissement est projetée dans les jours à venir. A ce titre des sorties sur le terrain vont toucher l'ensemble des secteurs urbains pour contrôler les commerçants squattant le domaine public. Des mises en demeure de 24 heures seront adressées aux contrevenants pour libérer l'espace public. Le cas échéant, il sera fait appel à la force publique pour la saisie de toutes les marchandises et la fermeture des commerces. Aussi après les multiples opérations de chasse effectuées en 2012, des tables d'étalage, auvents et autres marquises, illicitement installés à travers les communes ont refait surface. Cette opération avait nécessité la mobilisation de grands moyens des communes et des services de sécurité pour la démolition des casquettes et autres constructions érigées sur la voie publique. Malgré les efforts que déploient les autorités locales pour faire face à l'exploitation illicite de la voie publique, ce phénomène n'a jamais pu être éradiqué. A titre d'exemple, les terrasses de cafétérias poussent comme des champignons, à Oran. Profitant de l'absence de mesures de dissuasion, nombre de gérants investissent dans l'illicite. Ils décorent les trottoirs et achètent de nouvelles tables et chaises de différentes couleurs, donnant, certes, une belle image aux rues mais créant de multiples désagréments à la circulation des piétons et des automobilistes. Les gérants de magasins se dépêchent, eux aussi, pour occuper l'espace. Ils font sortir leur matériel pour réserver la place, alors que certains s'entendent entre eux pour se partager l'espace devant leurs commerces. La réalité est que ce phénomène a, relativement, diminué au centre-ville, mais a pris une nouvelle dimension dans d'autres quartiers où les habitants ont, à plusieurs reprises, dénoncé cette situation qui est à l'origine de plusieurs autres problèmes. |
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