Mr Mezhoud
Toufik, wali de Annaba, a souligné dans un message
clair lancé jeudi dernier à la réunion des membres de l'exécutif, chef de
daïras et maires, sur la nécessité pour tous les responsables de
l'accomplissement des opérations et la réalisation des projets qui traînent
dans plusieurs domaines. «Je suis un commis de l'Etat et nos relations doivent
être strictement professionnelles. Les élus doivent accomplir efficacement
leurs missions afin d'éviter la colère citoyenne». Il a cité en exemple ce qui
s'est passé à Sidi Amar et Oued Aneb concernant l'AEP
et l'éclairage. «C'est déplorable, ces opérations relèvent de la responsabilité
des maires» fera-t-il savoir d'un ton élevé.
Concernant l'AEP, il dira que Annaba a besoin de 120.000
m3/jour.
Dans ce sillage, les
responsables des EPICS sont interpellés pour l'éclairage et les maires pour
régler les contraintes. Il a par ailleurs parlé de l'investissement dans le
secteur des forêts et du jardin citadin de la corniche. Sur les projets à la
traîne qui concernent les secteurs de la jeunesse et la culture, il a annoncé
un montant de 17 milliards de centimes accordé pour les équipements du CREPS de
Seraidi et un autre de 20 milliards pour la
réhabilitation du cinéma Manar ex- «Variétés». Pour ce qui concerne les projets
d'extension à l'entrée de la ville de Sidi Brahim et le cours de la Révolution,
«des bretelles vont relier la nouvelle gare maritime dont les travaux se
poursuivent à une bonne cadence avec la gare routière. En ce qui concerne le
cours de la Révolution, il va être prolongé jusqu'à l'Ecole nationale
supérieure de gestion et commerce (ex Pierre et Marie Curie), a-t-il déclaré. Pour conclure, il a tenu à souligner que
cette feuille de route partagée est un cadre de travail pour hisser cette
wilaya à hauteur des wilayas portuaires du pays.