Des
habitants de la cité des 100 logements formule LPA, sise dans le quartier Bensmir, communément appelé « Douar Naqousse
», à la sortie ouest du chef-lieu de la daïra d'Aïn
El Turck, se sont rapprochés du Quotidien d'Oran pour
interpeller une fois de plus le wali sur la situation de déliquescence qui va
crescendo dans leur lieu de résidence et ses alentours immédiats, ayant été
enfantée par l'abandon des 100 locaux commerciaux. Nos interlocuteurs dénoncent
notamment « la transformation de ces locaux de commerce en lieu de repaires et
de beuveries par des délinquants.
Ce
déplorable état de fait nuit grandement à notre cadre de vie et celui des
autres habitants domiciliés dans les abords ». L'atroce crime perpétré quelques
mois auparavant à proximité de ladite cité, lors d'une bataille rangée ayant
opposée deux bandes rivales armées jusqu'aux dents, fréquentant ces locaux, a
provoqué le déclic chez ces habitants, qui ont depuis saisi à maintes reprises
les responsables concernés pour tenter d'endiguer la cruelle déchéance de cette
zone de la municipalité d'Aïn El Turck.
Nos interlocuteurs suggèrent « la transformation de ces locaux en un projet
d'utilité publique, école ou centre de santé, pour, ont-ils fait remarquer, «
annihiler ainsi la dégradation de leur cadre de vie et celui de l'environnement
». Le même son de cloche s'est fait entendre chez des habitants du quartier
Bahia, à mi-chemin du village de Cap Falcon et les locataires des cités de
logements sociaux sur les hauteurs de la localité de Bouiseville
où ont été réalisés les 200 autres locaux commerciaux de ladite municipalité
dans la cadre d'un programme initié par le président de la République, destinés
à mettre un tant soit peu à l'informel et résorber le chômage. Notons que ces
locaux, qui sont dans un état déplorable suite aux actes de vandalisme, ont
nécessité des milliards de centimes pour leur réalisation en 2012, ayant été
inscrits dans le cadre des dispositifs Cnac, Ansej et Angem. Cependant les
bénéficiaires refusent toujours d'occuper leur nouveau lieu de travail et ce,
en invoquant notamment leur détérioration, l'absence d'électricité et d'eau
courante ainsi que leur éloignement, voire leur isolement, en ce qui concerne
ceux installés dans le quartier d'El Bahia.